Après 16 ans de loyaux services rendus au stade du 26 mars de Bamako, quatorze travailleurs ont été licenciés le 1er février 2016 par un communiqué de Alkaya Touré, directeur du stade. Me Modibo T. Doumbia, avocat d’Idrissa Tangara et autres, réclame 15 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts et 200 000 francs CFA de prime et par personne.
Ils sont deux plombiers, deux électriciens, quatre manœuvres, deux gardiens et quatre autres personnes travaillant au stade du 26 mars de Bamako depuis 2001. Ces chefs de famille viennent d’être remerciés par Alkaya Touré, directeur du Stade, sans droits. Parmi les quatorze victimes, il y a des noms connus, à savoir Drissa Traoré dit Poker, ancien joueur de l’équipe nationale de football du Mali, Moussa Diakité, Issiaka Keïta, tous des anciens footballeurs du Mali. Lésés par cette décision, les victimes ont intenté un procès contre le Stade du 26 mars de Bamako. Alkaya Touré a pris cette décision quelques mois seulement après sa nomination à la tête de l’infrastructure. Comme nous sommes dans un Etat de droit, actuellement l’affaire est pendante devant la Cour d’appel de Bamako. Modibo T. Doumbia, avocat du collectif des travailleurs licenciés, propose quinze millions de francs CFA par personne en guise de réparation des dommages et intérêts et la somme de 200 000 francs par personne. Reporté le 7 mars 2017, le 26 mars 2017, le 11 avril 2017 puis le 18 avril 2017, le délibéré est attendu à nouveau le 9 mai 2017. Rappelons que le procès a démarré depuis le 3 mai 2016 au tribunal de travail qui leur a donné gain de cause, selon Idrissa Tangara.