Le chef de l’Etat a visité les installations portuaires, les Entrepôts maliens en Mauritanie, une station de traitement d’eau et un centre de lutte contre le cancer
Lors de son séjour en Mauritanie, le président de la République par intérim a visité le port autonome de Nouakchott, le « port de l’Amitié », situé à une vingtaine de kilomètres de la ville. Cet éloignement s’est révélé un atout compétitif pour le port qui bénéficie ainsi de plusieurs dizaine de milliers d’hectares de reverse dont seulement 35 sont actuellement en cours d’exploitation dans le cadre de travaux d’extension et de modernisation de l’infrastructure.
Inauguré en 1986, le port de Nouakchott dispose d’un quai long de 585 mètres et large de 54 mètres. En plus, il possède 3 postes à quai, un quai de service et un poste pétrolier sur coffre de mouillage. Le trafic est passé de 400 000 tonnes en 1987 à près de 3 millions de tonnes en 2011. Soit un taux de croissance moyen de près de 10 % l’an. Les travaux d’extension en cours s’achèveront dans quelques mois. L’infrastructure possèdera alors quatre nouveaux postes à quai pour les navires porte-conteneurs de troisième génération, et les tankers. Sa capacité totale de 7 postes à quai le placera en bonne position parmi les ports les plus compétitifs de la côte ouest africaine.
Auparavant, Dioncounda Traoré avait visité les locaux des entrepôts maliens en Mauritanie (Emamau). Son directeur, Abdallah Maïga, a expliqué le rôle que le port autonome de Nouakchott joue dans l’approvisionnement des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Tombouctou. « C’est le seul port qui permet d’approvisionner directement quatre régions de notre pays », a confirmé le directeur des Emamau.
La station de pompage et d’épuration d’eau potable qui permet d’approvisionner Nouakchott, appelée « Aftout Essahili », a également reçu la visite du président Traoré et de sa délégation. Cette station fonctionne à partir de l’eau du fleuve tirée dans des pompes exhaures par un tuyau de fort diamètre. L’eau est conduite ensuite dans une vingtaine de châteaux d’eau. Chaque château a une capacité 129 m3 permettant d’assurer l’autonomie de la ville en eau pendant 48 heures en cas de problème. Les conditions de traitement à travers la haute technologie et les filtres en sable font aussi la particularité de cette installation, a constaté le ministre de l’Energie et de l’Eau, Makan Tounkara, à qui la visite a inspiré des idées pour les stations de pompage de Djicoroni et de Kabala.
Le centre d’oncologie (cancérologie) de Nouakchott a été lui aussi reçu le président la République par intérim. Spécialisée dans le diagnostic et le trai