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Interventions des Nations unies 2015-2019 au Mali : Une évaluation à mi-chemin
Publié le mardi 25 avril 2017  |  L’Essor
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L’hôtel Laico El Farouk abrite, depuis hier, un atelier sur l’examen et la validation du Rapport d’exécution et du plan de travail 2016-2017 du Plan des Nations unies pour l’aide au développement (UNDAF+).
La cérémonie d’ouverture était coprésidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, et la représente résidente du Système des Nations unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe. C’était en présence de ministre de la Sécurité et de la Protection civile, général Salif Traoré et de son collègue de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadou Konaté.
Prennent part à cette session de deux jours, les chefs d’agence du Système des Nations unies, les chefs de services centraux des départements ministériels ainsi que les acteurs de la société civile. Il faut rappeler que l’UNDAF+ est le cadre fédérateur des interventions de l’ensemble des agences du Système des Nations unies dans notre pays. Cet atelier vise, donc, le double objectif de faire la revue de la mise en œuvre de l’UNDAF+ au titre de 2016 et de prendre connaissance de la planification 2017 à travers la présentation du plan de travail défini en deux parties. Il participe, en outre, à préparer la prochaine session du Comité de pilotage du Plan cadre. Comme l’ont rappelé le ministre Abdoulaye Diop et la représentante résidente du PNUD dans leurs discours respectifs, l’intervention des Nations unies à travers la mise en œuvre de l’UNDAF+ s’est traduite par des avancées notoires dans les quatre domaines stratégiques que sont : les thématiques paix, sécurité et réconciliation nationale, gouvernance, services sociaux de base, croissance inclusive et développement durable.
La diplomate onusienne a attiré l’attention des acteurs sur les difficultés à relever, notamment en ce qui concerne l’amélioration du système de statistiques nationales pour mieux renseigner les indicateurs et apprécié les résultats. Elle a plaidé aussi pour la mobilisation des ressources budgétaires nécessaires à la bonne exécution de l’UNDAF+ dont seulement 45% sont, à ce jour, mobilisés pour la période 2015-2019.
Selon Abdoulaye Diop, la mobilisation de ces fonds a permis de réaliser certaines activités phares, notamment l’appui à la mise en place des Autorités intérimaires, du Mécanisme opérationnel conjoint (MOC) et le démarrage des activités de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR). Dans le domaine de la réconciliation nationale, on peut noter des activités de renforcement des capacités techniques et opérationnelles de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), l’éducation à la culture de la paix, le retour à l’école de plus de 40.000 enfants après une longue période d’absence.
On note également, dans le secteur de la sécurité, l’accompagnement des Nations unies en vue de la réforme de l’Armée ainsi que toutes les actions ayant visé à accroitre les compétences de nos forces de défense et de sécurité. S’inscrivant dans une démarche de consolidation de la démocratie, l’UNDAF+ a beaucoup contribué au renforcement des capacités de plusieurs organismes, institutions de la République, organisations de la société civile en les outillant afin qu’ils puissent jouer leurs rôles.
En dépit des acquis, le ministre Diop a plaidé pour le retour rapide de l’administration dans toutes les zones qui en sont aujourd’hui dépourvues du fait de la recrudescence de l’insécurité et des activités terroristes. Il a réitéré le même cri de cœur pour l’avenir de milliers d’enfants privés d’école au Nord et au centre du pays.
Lougaye ALMOULOUD
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