Cette année, la journée international de l’autisme a été célébrée sous le thème « Défis et perspectives de la recherche de l’autisme au Mali ». En effet, l‘autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de trois ans. Il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles du langage, de la communication non verbale et des activités stéréotypées avec restriction des intérêts. Il touche un enfant sur 27 au Mali.
La célébration de la dite journée qui a eu lieu dans le nouvel amphithéâtre de la FMOS a regroupé plusieurs personnalités. Parmi lesquels : le vice-recteur de l’USTTB M. Ouetani Diallo, le vice doyen de la FMOS M. Ousmane Faye, Docteur Modibo Sangaré, responsable du projet, le professeur Togora Harouna chef de service de la psychiatrie ainsi qu’une foule d’étudiants. Le vice doyen de la FMOS M. Faye prendra la parole le premier pour souhaiter la bienvenue aux uns et aux autres. Il a salué l’initiative du jeune Docteur chercheur Modibo Sangaré qui s’est fortement investie pour la tenue de cette journée dans notre pays. Il l’a, au nom du décanat félicité tout en l’encourageant à toujours mieux faire.
Le vice-recteur de l’USTTB M. Ouetani Diallo et le représentant du parrain, Madame Assetou Samaké, tous deux abondera dans le même sens. Après avoir salué l’initiative à sa juste valeur, ils ont manifesté leurs joies tout en promettant de ne ménager aucun effort pour toujours soutenir ce projet en vue de l’éradication de cette grave maladie au mali.
C’est ainsi que le Dr Sangaré Modibo, le porteur du projet fut invité à prendre la parole pour expliquer à l’audience ce que c’est que l’autisme. Selon lui, c’est une maladie très grave qui touche 1 enfant sur 27 au mali, dont seulement une fille contre quatre garçons. « Certains pense que l’autisme est une malédiction d’autres pensent que s’est de l’ensorcellement, il pense que les malades de l’autisme sont possédés par le diable… », a-t-il mentionné. Tout en clarifiant qu’il n’en n’est rien de tout ça. Selon le conférencier, les enfants victime de l’autisme ont besoin de plus d’attention, ils sont intelligents, surdoués et extraordinaires…
« Il n’est pas facile pour un enfant autiste de s’intégré car toujours replié sur lui-même dans son monde. Il est capable de faire la même chose tous les jours au même endroit avec la même manière. Il suffit de changé un tout petit peu pour le rendre frustré », a-t-il expliqué. Et de clarifié qu’ils sont le plus souvent insensible aux colères et aux joies des autres… Pour finir, il a vivement salué le rectorat et les personnes de bonne volonté qui ont contribué à la réussite des travaux de sa recherche. Par ailleurs, il a également sollicité les uns et les autres pour toujours mieux faire afin que les recherches puissent continuer pour l’éradication totale de la maladie.
Dr Karembé, neurologue au CHU du Point-G, exprimera qu’il y’a beaucoup d’enfants souffrants de l’autisme. Selon lui, le mariage consanguin fait partie des causes profondes de la maladie. Il a ensuite mis l’accent sur la formation continue des médecins. Enfin, le professeur Togora dira qu’il y a au moins, un ou deux enfants autistes dans chaque quartier ou villages du Mali. Il mettra ensuite l’accent sur le manque de cadre en vue de faire face au fléau. A l’en croire, le mali ne disposait que de deux professeurs en psychiatrie. D’où l’occasion pour lui de se réjouir de la formation de quatre nouveaux jeunes qui viendront, à l’en croire, amoindrir la souffrance des malades, s’ils sont recrutés par l’état.
KANTAO Drissa
Santé : Comment traiter une crise cardiaque inopinée
L’infractus du myocarde communément appeler crise cardiaque est un accident de santé majeur dû à un arrêt de la circulation du Sang dans les artères qui nourrissent le cœur.
La plus grande des crises cardiaques s’explique par un rétrécissement des artères coronaires, c’est-à-dire les vaisseaux sanguins qui alimentent le cœur avec son propre approvisionnement en sang. En conséquence, les victimes de l’infarctus ont toujours des douleurs dans la poitrine, dans le dos, le bras ou la mâchoire, un essoufflement, la transpiration des nausées et à l’occasion, une perte de connaissance.
Cependant, en cas d’une crise cardiaque brusque avant l’évacuation du malade à l’hôpital, on réactive le système par le massage cardiaque et le bouche à bouche ou encore utiliser un défibrillateur qui peut se trouver à votre entourage rapidement. Après toutes ces techniques le transfert du patient doit se faire en ambulance médicalisé avec un médecin qui pourra surveiller la perfusion, le tracé ECG permanent du malade et initier le traitement. Car dans l’ambulance et à l’hôpital le premier objectif principal du traitement est d’obtenir rapidement le passage du sang dans les artères coronaires bouchées.
Abdoul Karim Hadji SANGARE