«Cher ami doyen, je suis bien placé pour savoir de quoi tu parles et c'est révoltant. J'ai toujours tenu le pouvoir exécutif comme responsable du dysfonctionnement de la justice qui en réalité n'est indépendante que de nom. Pour avoir été Garde des Sceaux, je sais ce que c'est. Et en voulant mettre de l'ordre, je dérangeais plus le pouvoir exécutif que les juges dont beaucoup comprenaient le sens de mon action.
Je me retrouve bientôt devant la Cour d'appel pour avoir perdu contre une société hôtelière qui doit plus de 500 millions à EDM pour avoir fraudé le courant. Le tribunal a rejeté la responsabilité de l'hôtel et c'est toujours la même main qui est derrière. On n’a pas fini de parler de cette situation sombre pour la justice, et nous incriminons souvent à tort les juges alors que la responsabilité se situe ailleurs».