Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17388 du 8/3/2013

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Intervention militaire internationale au Mali : La France mise sur le passage de relais à l’ONU
Publié le jeudi 14 mars 2013  |  L’Essor


© Autre presse par DR
Le chef de la diplomatie française, Monsieur Laurent Fabius
Ministre d`État, ministre des Affaires étrangères et européennes


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La France, a annoncé mardi un prochain passage de relais à l’ONU avec un probable vote en avril d’une résolution sur une opération de maintien de la paix, applicable en juin. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius en a informé la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. « Nous allons passer du cadre actuel à un nouveau dispositif diplomatique qui est accepté par tous les membres du Conseil de sécurité, une opération de maintien de la paix (OMP), qui devrait probablement être votée au mois d’avril et appliquée deux mois plus tard », a précisé Fabius. Cette opération « sera chapeautée par l’ONU et financée par les Nations unies, ce qui évidemment a un certain nombre de conséquences en ce qui nous concerne », a-t-il ajouté.

Jusqu’à présent, la France a supporté l’essentiel des frais liés à son engagement militaire dans notre pays, ainsi que la majeure partie des dépenses du contingent important fourni par le Tchad, soit 2 000 hommes.

Fin février, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait indiqué qu’en 45 jours, l’opération Serval avait déjà coûté à la France plus de 100 millions d’euros, soit 65 milliards de Fcfa.

Selon une source diplomatique européenne citée par nos confrères de l’Agence France Presse, l’argent promis à Addis Abeba lors d’une conférence de donateurs de l’Union africaine destinée à financer la Mission africaine de soutien au Mali (Misma) et la restructuration de l’armée nationale, soit plus de 455 millions de dollars (227,5 milliards de Fcfa) « n’est pas encore sur les comptes » et les Tchadiens se sont inquiétés de savoir quand et par qui ils seraient payés.

« Les 2.000 Tchadiens, c’est nous qui gérons, leur approvisionnement en munitions, en pétrole », dit une source diplomatique française. « Quand on a vu que ce serait compliqué, cette affaire Misma, on a poussé rapidement pour avoir une opération de maintien de la paix, c’est beaucoup pour des raisons financières », ajoute-t-elle.

« La force de sécurisation de l’ONU reprendra la Misma et pourra être étendue à d’autres », a observé Laurent Fabius. Elle pourrait mobiliser au total jusqu’à 10.000 hommes. Aux forces africaines actuellement dans la Misma qui inclut désormais le contingent tchadien, pourraient s’ajouter d’autres unités notamment du Burundi dont le déploiement a été annoncé mardi à Paris par le président de ce pays (lire article sur cette même page).

« Les troupes françaises n’ont pas vocation à rester éternellement au Mali », a répété mardi Fabius, selon qui la France continuera à être présente à l’avenir « d’une manière ou d’une autre » au Mali.

Le président français François Hollande a annoncé une diminution du nombre de soldats français déployés dans notre pays – plus de 4.000 – à partir du mois d’avril, date à laquelle Paris espère le vote onusien sur l’OMP.

Les responsables français évoquent ces derniers temps le maintien d’une présence française pas forcément basée sur notre territoire et la possibilité d’une force d’action rapide pour seconder les troupes africaines, avec des éléments tchadiens, nigériens et burundais.

 Commentaires