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Négociation avec les djihadistes : IBK pris entre la France et les Maliens
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Pour l’éditorialiste Adam Thiam, « Il existe des schémas de discussion : une amnistie pour ceux qui déposent les armes comme en Algérie ou des discussions entre oulémas sur ce que peut faire ou ne pas faire un musulman comme en Mauritanie. Cependant, je ne vois pas comment Iyad peut accepter une négociation. Au Nord, AQMI le tuera et au Sud, il sera très difficile de lui pardonner Aguelhok. ».

Il est soutenu par le président du Parena, Tiébilé Dramé, le premier homme politique à défendre le principe d’une solution négociée. Il justifie que « Bien sûr que la détérioration sur le terrain, le sang des militaires et des civils maliens qui coule tous les jours, la radicalisation des groupes compliquent la donne mais que peut-on faire : rester les bras croisés ? L’absence de réponse politique est inacceptable ».



Celui qui a négocié le premier accord avec les rebelles en 2013, rappelle que « le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, qui était un rameau d’Ansar Eddine, exigeait la création d’un califat avant d’accepter le principe de la laïcité de l’Etat malien. »

La perspective de négocier avec les djihadistes plait naturellement au Haut conseil islamique du Mali (HCI). « Si cela rate, on aura un alibi mais on ne peut pas refuser dès le départ toute discussion. L’exclusion entraîne la radicalisation », plaide Mohamed Kimbiri.

Les participants à la Conférence d’entente nationale qui s’est tenue du 27 mars au 2 avril derniers, ont d’ailleurs recommandé de « promouvoir une culture de paix et de dialogue avec tous les fils de la nation y compris avec des islamistes maliens », à condition que leurs revendications « n’entament pas l’unité nationale et les fondements de la République ». Le rapport de cette conférence recommande ainsi de « négocier avec les extrémistes religieux du Nord, en l’occurrence Iyad Ag Ghali, tout en préservant le caractère laïc de l’Etat ».

Le gouvernement, à travers le ministre de la Réconciliation nationale, avait laissé entendre la possibilité de dialoguer avec les jihadistes maliens. « Le Mali est prêt à négocier avec tous ses enfants. Tout enfant de ce pays qui veut déposer les armes ou qui veut quitter cette agence extrémiste, jihadiste, ils sont les bienvenus chez eux. Je suis consterné que le Mali refuse le dialogue avec Iyad Ag Ghali et Hamadoun Koufa dans le cadre d’un Etat républicain et laïc », avait annoncé Mohamed el-Moctar.

Le gouvernement a vite changé la position quand le ministre français des Affaires étrangères lors d’un séjour à Bamako le 7 avril, a rappelé que le « combat sans ambiguïté ». Et le ministre des Maliens assura la France en écartant toute possibilité de négociation avec Iyad. Dès lors, IBK se retrouve entre les Maliens et la France.

Rassemblés par MD
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