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Sécurité alimentaire et protection de l’environnement : Un appui conséquent de l’Union européenne
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  L’Essor
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse du SyJOR
Bamako, le 07 avril 2016 le Syndicat national des journalistes reporters du Mali ont tenu une conférence de presse sur les propos tenus par le président de l’assemblée nationale a la maison de la presse
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Avec la signature de deux conventions d’un montant global de 36,7 milliards de Fcfa, le partenaire européen contribue énormément à l’atteinte de la sécurité alimentaire et à la protection de l’environnement dans notre pays

Notre pays et l’Union européenne (UE) viennent de finaliser deux importants accords de financement autour de projets fort prometteurs pour soutenir la résilience contre le changement climatique et l’atteinte de la sécurité alimentaire. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et l’ambassadeur de l’UE au Mali, Alain Holleville, ont signé, hier à Koulouba, les deux conventions en présence du ministre de l’Agriculture Nango Dembélé et de son collègue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keita Aïda M’Bo. Le premier accord, signé entre les deux partenaires de longue date, est un contrat de réforme sectorielle pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et pour l’agriculture durable (CRS-SANAD), d’un montant de 32,8 milliards de Fcfa, soit 50 millions d’euros. Le second accord, lui, est consacré à la mise en œuvre de la 2e phase de l’Alliance globale contre le changement climatique (AGCC-MALI 2), d’un montant de 3,9 milliards de Fcfa assorti d’un financement du gouvernement à hauteur de 400 millions de Fcfa. Dans son intervention, l’ambassadeur de l’UE au Mali a indiqué que la signature de ces accords traduit une fois encore en actes concrets les engagements de l’Europe à accompagner le Mali dans ses efforts pour le développement, la sécurité et la paix. « A travers ces deux programmes, ce sont près de 37 milliards de Fcfa qui sont mis à la disposition du Mali », a-t-il précisé. Le diplomate européen a, par ailleurs, ajouté que le développement durable est forcément soutenu par « une sécurité et une paix durables ». C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, au-delà des projets de développement, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et le soutien à la refondation de l’Etat resteront parmi les priorités de la coopération Mali-Union européenne. Quant au ministre des Affaires étrangère et de la Coopération internationale, il s’est réjoui de la montée en puissance de la coopération entre les deux parties. « Ces accords mettent en évidence la qualité de la coopération à travers la poursuite de la mise en œuvre de notre programme indicatif national au titre du 11è FED, signé le 6 mars 2015 à Bruxelles, pour une enveloppe globale de 403 milliards de Fcfa pour la période 2014-2020 », a-t-il déclaré. Abdoulaye Diop a précisé que l’accord portant sur la sécurité alimentaire doit être exécuté au courant des 5 prochaines années. Il appuiera durant cette période la gouvernance du secteur agricole et en particulier le développement de la chaîne de valeur du riz. Il vient donc en complément de l’appui de l’Union européenne à la réforme du dispositif national de sécurité alimentaire engagée par l’Etat malien. L’Office du Niger, première bénéficiaire, verra sa production soutenue afin de faire face à la demande croissante de riz au niveau national, surtout dans les zones urbaines. Ainsi, 2500 hectares supplémentaires seront aménagés à l’Office du Niger pour une production attendue de 15 000 tonnes de riz paddy. Ce sont près de 10 000 personnes, identifiées dans les exploitations familiales agricoles, qui en seront les bénéficiaires directes. Comme le premier, le second programme est de tout bénéfice pour notre pays qui demeure très vulnérable aux effets du changement climatique. Il contribuera donc à la gestion durable des ressources naturelles en réponse aux enjeux de ce changement, a indiqué le chef de la diplomatie malienne avant de noter qu’au delà de l’amélioration du flux d’information et de la mise en place d’un système de suivi de la couverture forestière, ce financement aidera notre pays à honorer ses engagements dans le cadre de l’accord de Paris.

Amadou M. CISSÉ
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