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CNELA : 61 candidatures et 7 réclamations examinées
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  L’Essor
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La 10è session ordinaire de la Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude (CNELA), s’est tenue hier dans la salle de réunion de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB). La rencontre était dirigée par la représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Diarra Haby Sanou. Cette session permettra d’examiner, dans la confidentialité et l’objectivité, environ 61 dossiers de candidature aux grades universitaires supérieurs. Elle se prononcera également sur 7 réclamations provenant des différentes universités publiques et grandes écoles du Mali pour l’inscription sur les listes d’aptitude aux fonctions de maitres assistants, de maitres de conférences et de professeurs. Pour la représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la CNELA est la voie nationale pour la promotion du personnel enseignant de l’enseignement supérieur. Elle examine annuellement les dossiers de candidature des enseignants de l’université et des grandes écoles, conformément à des critères bien établis et propose les nominations aux grades supérieurs, a expliqué Diarra Haby Sanou. La représentante du ministre en charge de l’Enseignement supérieur a exhorté les membres du CNELA à examiner dans la transparence, la rigueur et le professionnalisme les candidatures soumises à leur appréciation. En outre, elle a ajouté que les résultats seront le couronnement des efforts d’enseignants qui doivent avoir le souci constant de toujours mieux faire et de participer activement au redressement de notre système d’enseignement. La CNELA est une alternative qui s’offre à nos universitaires pour obtenir des grades universitaires supérieurs. A ce propos, le président du CNELA, Pr Abdoulaye Salim Cissé, a expliqué que cette promotion de l’enseignement supérieur par la voie nationale est nécessaire, voire indispensable, compte tenu des multiples défis qui assaillent, aujourd’hui, notre système d’enseignement supérieur. A en croire le responsable de la Commission, les défis sont, entre autres, le manque d’infrastructures pédagogiques, le déficit de personnel enseignant et les effectifs pléthoriques d’étudiants. Il a également ajouté que la promotion des enseignants par la filière nationale en même temps que par celle du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), est certainement l’une des solutions pour pallier l’insuffisance d’enseignant de rang magistral (ou de rang A). Elle devrait aussi permettre un meilleur encadrement des jeunes enseignants et ainsi assurer une amélioration de la qualité de notre système d’enseignement. Il faut aussi souligner que cette session du CNELA se tient, juste quelques mois après la session spéciale qui avait en charge d’examiner 157 dossiers de candidature au grade de maître-assistant parmi lesquels 54 enseignants ont été inscrits sur la liste d’aptitude de cette fonction.

Anne-Marie KEITA
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