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Marche de soutien à l’ancien bureau de la FEMAFOOT : les participants en donnent les raisons
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  Le Canard Déchaîné
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Une marche a été organisée de la Bourse du travail à la Primature, jeudi dernier, par les supporters favorables à l’ancien bureau de la FEMAFOOT. Elle s’est déroulée, sans incident et les représentants des marcheurs ont remis leur déclaration au Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maiga. A l’occasion, nous avons interrogé des participants à la marche.

Bissi Sangaré président de la Commission d’organisation de la marche

L’objectif de cette marche, c’est pour que notre football nous revienne et que les enfants jouent au ballon. La solution c’est d’être légaliste, c’est tout. Nous disons que nous sommes sérieux, car nous avons adhéré à une association et nous devons respecter ses conventions. L’association dit qu’il y a une ingérence politique et qu’il faut remettre la fédération en place, pour que le Mali puisse participer aux compétitions. Si tel n’est pas le cas, nous sommes obligés de faire savoir aux autorités compétentes que cette situation ruine le football au Mali.

Ousmane Diakité, dit Maraka, président des supporters du Stade malien

Ousmane Diakité, Maraka

Nous, supporters, nous voulons que l’on joue au football. Nous ne sommes pas contre le pouvoir ou contre des gens. L’avenir des enfants, c’est le football, nous aussi, nous aimons regarder jouer au ballon. Nous sommes avec la FIFA qui organise le football et fixe les lois du sport. Nous sommes avec la FIFA. Nous marchons pour manifester notre intention et faire comprendre, sans violence, que nous voulons que la suspension soit levée.

Abdoulaye Sidibé, représentant de l’ASOM

Abdoulaye Sidibé

Depuis la décision du ministre des Sports, le 8 mars, jusqu’à la date d’aujourd’hui, nous ne voyons rien des pouvoirs politiques censés trouver la solution à la crise du football. Nous avons les enfants qui sont à notre charge et dans notre terrain, on ne joue plus. Il n’y a plus d’entrainement dans ces terrains. Nous avons décidé d’aller remettre aujourd’hui, notre correspondance au Premier ministre, pour lui faire savoir qu’on souhaite que le football soit libéré et que la décision du ministre soit annulée et qu’on retourne à la légalité, à savoir, au bureau exécutif de la FEMAFOOT. Sauf respect pour vous, je ne reconnais pas le comité provisoire et je ne souhaiterais même pas m’exprimer là-dessus. Ce que nous connaissons et que nous avons mis en place, c’est le comité exécutif de la FEMAFOOT. Ils sont élus, car, nous avons voté pour les mettre en place. Ils ont un programme qu’ils exécutaient, tout tranquillement. Un beau jour, on a vu à la télé, le ministre qui a pris la décision de dissoudre le comité exécutif. On a rien compris et nous demandons à nos autorités d’annuler cette décision qui n’arrange personne et qui ne fait que régresser le football. Tout le travail accompli de l’indépendance à nos jours va être dans de l’eau. On leur demande de revoir la situation, surtout celle de notre équipe cadette qui doit aller défendre son titre au Gabon. Si d’ici le 30 avril, la décision n’est pas annulée, ils ne pourront pas aller défendre leur titre. On est là pour donner de l’emploi à la jeunesse, on se bat pour développer ce pays et le football a une part importante pour cela. Si les enfants ne jouent pas au ballon, ils sont dans les rues à boire du thé, ils ne vont pas aux entrainements, c’est une menace pour la nation.

Mamadou Traoré Montpellier, secrétaire à l’organisation du Stade malien

Mamadou Traoré Montpelier

Les raisons qui nous ont poussés à marcher aujourd’hui, c’est pour que le gouvernement puisse retourner en arrière. Ce qui se passe dans ce pays est déplorable, nous ne nous attaquons pas au gouvernement, ce que nous voulons, c’est la normalisation de notre sport roi qui est le football. Cette affaire a trop duré et nous voyons que nous allons dans le mur. C’est pourquoi, nous demandons la normalisation du football. Nous ne demandons pas la démissiondu ministre, nous ne nous attaquons pas au gouvernement. Notre objectif est que les enfants jouent au football pour l’intérêt de la nation. Tout ce temps mort, c’est du tems perdu, on a nos équipes qui n’ont pas pu jouer les compétions africaines. Le Djoliba et les Onze créateurs sont retournés à la maison sans jouer, c’est déplorable. Pour lever la suspension, ce n’est pas compliqué : la FIFA a donné ses points. Il faut remettre l’ancien bureau en place. Hormis cela, il n’y a pas de plan B comme le ministre est en train de le suggérer, pour qu’ils démissionnent. Même si l’ancien bureau démissionnait, la FIFA ne va pas accepter, parce qu’elle saurait que c’est du forcing. Nous ne demandons pas grand-chose, pas la violence, mais la normalisation du football.

Tidiani Diallo, dirigeant du Black Star

Tidiani Diallo

Jouer au ballon nous plait, que le ministre libère le football malien. Les jeunes sont pénalisés.Nous demandons au ministre de revenir sur sa décision.

Amadou Dembélé, joueur du LC BA
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