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Presse écrite, radio, télévision: Le journaliste est mort, vive l le tribalisme!
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  L’Inter de Bamako
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© Autre presse par DR
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Avant un journaliste disait un peu de sottise et beaucoup de curiosité mais le cocardier lui, réclame beaucoup de sottises et peu de curiosité. Le, synthétiser et commenter des faits pour les présenter au public. Est journaliste celui dont le métier est d'écrire dans un journal et, par extension d'informer à travers un média : presse écrite, radio, télévision... Son travail consiste à collecter, vérifier, sélectionner, spécialisé dans un domaine particulier : politique, sport, science, économie, société.
Le Mali est un pays extrêmement généreux, on y plante des journalistes et il pousse des réactionnaires pour l’alanguir. De la naissance à la mort, on branche nos vies sur des principes mais il faut un courage surhumain pour ne pas dévier dans ce monde où il est plus facile d’obéir aux payeurs ou aux grandes nations qui vous donnent des médailles plutôt qu’à son pays.
Georges Clemenceau grand journaliste disait : «Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire».
Pour moi un journaliste a pour mission d’informer pour que les bons citoyens soient tranquilles et que les mauvais ne le soient pas.
Sur la situation au centre de notre pays un de nos grands journalistes dans une interview (Mali web, 12 03 2017) disait : … En même temps, plusieurs mouvements locaux et des organisations des droits de l’homme rapportent et dénoncent des exactions dont les forces de l’ordre se rendaient souvent coupables contre des éléments peuls sur le simple fait qu’ils sont peuls.
A ceci, s’ajoutent les violences de groupes de chasseurs traditionnels que l’on appelle les Dozos contre des éléments peuls, ainsi que le cycle de vendetta ou de colère que cela entraîne et qui portent les germes de conflits interethniques encore plus inquiétants. La question qu’il faut se poser, quelle organisation de droits de l’homme a dit ce que ce journaliste a dardé ? Cette phrase j’en suis sûr a été accouchée tout simplement par le génie journalistique momifié d’une manipulation silencieuse. Tout le monde doit savoir qu’un journaliste est un être parmi les êtres il fait partie intégrante de la société et de la pensée sociale quotidienne donc avec des impressions, des avis, des intuitions et des rangs.
J’ai appris à l’école de journalisme qu’un journaliste ne saurait être un cavalier, il peut être distant face à une corvée mais un vrai journaliste ne saurait acquiescer pour l’épuration ethnique, le journaliste ne saurait approuver l’injustice contre la justice, un journaliste ne peut et ne doit être contre le progrès, un journaliste est un être commun donc partie intégrante de la population avec des émotions mais il doit toujours avoir une dose de conscience pour la stabilité de son pays.
Un journaliste doit être affranchi et doit révéler clairement sa pensée mais doit aussi expliquer la racine des problèmes et non les frondaisons qui ne sont que la conséquence biologique de la radicelle. Quand un journaliste dit «le Mali est une nation et il faut faire attention à la surreprésentation du Nord».

Par rapport à La nation et le pays
Nous n’allons pas nous alourdir sur les définitions nations et pays mais nous allons éclairer les lanternes de l’affluence. Un pays est une désignation géographique, une nation désigne le peuple tandis qu'un État désigne les institutions fonctionnant sur un territoire.
Certains pays sont des États-nations, par exemple la France est une nation d’autres États, tels la Chine, l'Espagne, la Belgique, le Canada ou le Royaume-Uni rassemblent plusieurs nations, ou une partie d'une population formant elle-même une nation. Une nation peut être considérée comme un corps intemporel qui survit à la succession des générations issues d'une volonté de vivre ensemble.
Revenons à notre phrase alors si je comprends bien, si on essaye de mettre la phrase en apposition cela pourrait signifier qu’il y a plus de ministres venant du Nord, et que cela notifierait qu’il y a une nidification des gens du Nord, si cette phrase est intentionnelle, programmée et que ce journaliste sait ou saurait des choses non dites aux Maliens qui font qu’il y ait follement beaucoup plus de ministres venant du Nord et qu’il nous laisse dans un confusionnisme empesté c’est tout simplement grave. Bon sang !
Pour une fois nous prions ce mémorialiste d’éclairer nos lampes, pour une fois à tous ces journalistes nous demandons de dire clairement les choses et de nous écarter des embrouillements et de la manipulation journalistiques. Dites-nous clairement pourquoi on a nommé abondamment des gens du nord, cessez de vous laver sans vous mouiller le dos, votre plume même si elle est irréprochable (littérairement parlant) il faut reconnaitre qu’elle est très lourde pour que les Maliens lambdas comprennent réellement le pourquoi de vos articles sur les peuls et vos articles sur la surreprésentation des cadres du Nord dans les hauts postes, moi je suis malien et je suis sonrhaï mais vraiment je m’emballe de qui que soit ministre et d’où il vient, s’il ne fait pas l’affaire du Mali et des maliens qu’il s’en aille au démon mais votre article commentaire commence déjà par un rapport mineur à faire jaillir des propos comme: Nous sommes dirigés par les MAÏGA et les AG, Maïga Première dame, Maïga secrétaire général de la présidence, Maïga Premier ministre, quatre (04) ministres Ag, à priori, tous ces gens là du Nord qui sont dans ce gouvernement et qui ont des noms Ag, Touré, Maïga, Wallett, Haïdara etc..
Je vous ravitaille ne représentent qu’eux-mêmes car cela fait des printemps qu’ils sont dans des postes juteux mais le nord ne se développe nullement, parfois on a l’impression que la situation leur plait en tout cas les gens de Gao ne leur connaissent pas, je pense de même pour Tombouctou, Kidal, Taoudéni et Ménaka, ils ont leurs maisons ici, leurs sommaires ici, la majorité ne connaissent même pas la situation des jeunes de ces contrés, on pourrait même dire qu’ils ont une flétrissure d’être du nord, bref, cessez d’amener toute une région, toute une zone géographique à des Pons pelâtes qui ne représentent qu’eux-mêmes et qui ne représentent nullement une surreprésentation du Nord.
Moi, personnellement, je vois les Traoré d’abord comme des Maliens, jamais d’une région car pour nous un Traoré, un Diarra, Sy, Telly, Guindo, Sow, Sangaré, Dagnoko, Dagnon, Kemesso, un Kanté, Kouyaté, Dramé, Diagouraga, Diabaté, Kampo, Diall, Diallo, Barry, Diakité, Cissé, Cissoko, Tandina, Koné, Yattabaré, Kanouté, Koïta, Konaté, Sylla, Kéita, Goïta, Dembélé, même un Dogon qui est du pays Dogon vaut mieux qu’un Sonrhaï qui n’ aime pas le Mali pourtant, je suis Sonrhaï, le Malien pour nous est plus qu’un Touré plus qu’un Maïga, Batilly, Ould, Ben Baby, Senoufo, Nangadou, Yattara, Yattassaye, Zerbo, Soumbounou, Soumboutera, Théra, Niakaté, Bellah, un Targui, Tamasheq, Bwa, le Malien est plus qu’un Mariko, un Touré, un Niaré, Dravé, Ouattara, plus qu’un Sanogo, un Soninké un Kasonké, etc.. Alors cesser d’amener les gens à leur région, à leur Donzoya à leur religion ou a telle peuplade même si vous travaillez peu et que vos chroniques sont amorties et n’ont plus de saveur, il faut arrêter cela ce n’est pas bon.
Nous, nous pensons que les gens qui nous dirigent aujourd’hui forment un Caravaning et les Maliens de toute ethnie souffrent de la mauvaise gouvernance qui plombe notre pays. Toute explication ne saurait découlée des problèmes du nord du centre ou même du pays si ce n’est le holdup financier sur le Mali, entretenu par une horde sans vergogne, un clan mafieux dont le seul point de vu est l’argent pour eux-mêmes et leurs familles et à cela se greffent le manque de vision, d’intuition le tout taqué par des politiciens qui n’ont l’expérience que dans la pitrerie l’arlequinade, l’affaiblissement de l’Etat, les manigances et les combines.
Monsieur le journaliste, on peut ne pas, et on ne doit ne pas rendre sa plume populaire sur des consignes embaumées de division, vous qui êtes journalistes professionnels, parlez nous de ces choses là, hélas vous ne pouvez pas clairement dire cela malgré que vous n’êtes pas content de ce régime, vous êtes tous humectés d’accommodement alors vous êtes obligés de passer par des litotes dangereuses bâties pour tremper telle ethnie ou telle région, c’est dangereux ce n’est pas bon, OK !
Pourquoi vous voulez chercher la vérité dans les Cornes de l’âne, elle est à votre portée arrachez là ? Vous pourriez la dire dans un français facile et accessible. Moi je suis du nord mais je suis proche de Modibo Keita premier président du Mali pas l’autre qui ne mérite aucun respect.
Ousmane Mohamed TOURE, Directeur de Malimex, Diplômé en communication sociale, ex-président de la Nouvelle jeunesse Africaine
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