Emploi et formation professionnelle : Le ministre ben Battra sollicite l’accompagnement des centrales syndicales

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Publié le jeudi 27 avril 2017 | L’Essor

© aBamako.com par A S
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA s`est tenu à Koulouba le Dimanche 16 Avril 2017. Photo: Maouloud BEN KATTRA

Accompagné de quelques membres de son cabinet, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra a rendu, mardi, une visite de courtoisie à trois centrales syndicales et une chambre consulaire. Objectif : solliciter leur soutien et accompagnement en vue de l’atteinte des objectifs de création des 200.000 emplois que le candidat Ibrahim Boubacar Keïta avait promis de créer au terme de son quinquennat qui s’achève en 2018.

C’est dans cette optique que la délégation ministérielle est arrivée à 15 heures dans la cour de l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCMM). Après un accueil chaleureux, le ministre Ben Kattra a eu droit à une diapositive exhaustive présentant les missions et le potentiel de cette chambre consulaire. Souhaitant, auparavant, la bienvenue au visiteur, le président de l’APCMM, Mamadou Minkoro Traoré, attirait l’attention sur l’insuffisance de formations destinées aux artisans, leur accès difficile au financement et le problème d’organisation des formations. Pour la résolution desquels il a sollicité le soutien du chef du département de la Formation professionnelle.
Juste après l’APCMM, le ministre Ben Kattra a été chaleureusement accueilli par ses camarades de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) à la Bourse du travail. Et c’est dans la salle de réunion Bakary Karembé qu’ont lieu les échanges avec les responsables de la centrale syndicale, avec, à leur tête le secrétaire général, Yacouba Katilé. Après avoir souhaité des vœux de réussite à son ancien adjoint, M. Katilé a invité ce dernier à mettre son expérience syndicale au profit du gouvernement pour la restauration du dialogue social qui, selon lui, « a un peu manqué ces derniers temps entre les gouvernants et les gouvernés ». Car, « le syndicalisme, ce n’est pas que les grèves, c’est aussi la gestion au quotidien des problèmes qui se posent au monde du travail », a indiqué le numéro 1 de l’UNTM.
De l’UNTM, la délégation s’est rendue au siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). Elle y a été reçue par le secrétaire général, Hamadoun Amion Guindo et une poignée de membres du comité exécutif. Au nom de ses camarades, M. Guindo a assuré du soutien et de la disponibilité de sa centrale à accompagner le ministre Ben Kattra dans cette mission difficile, « surtout par les temps qui courent ».
Avant de rentrer à la cité administrative, Maouloud Ben Kattra a achevé cette tournée à la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM), sise au quartier Hippodrome. La secrétaire générale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane a, dans une courte intervention, souligné que « la problématique de l’emploi est cruciale » et que « tous les secteurs clés de développement sont occupés par des non Maliens ». Faute, selon elle, de formation qualifiante.
D’où la nécessité, à son avis, de mettre l’accent sur la reconversion des jeunes diplômés en vue de leur adaptation au marché de l’emploi. S’exprimant à la fin de sa tournée, le ministre Maouloud Ben Kattra a annoncé qu’il était porteur d’un « message de partenariat franc et sincère entre le département et les organisations visitées ». Car, « nous ne pouvons nullement mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière de l’emploi et de la formation professionnelle sans l’accompagnement de ces organisations syndicales et consulaires », a-t-il expliqué.
Tout en leur promettant des séances de travail dans les prochains jours pour recueillir leurs besoins, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle rappellera que le Mali, en matière d’emploi, s’inscrit dans la dynamique de Partenariat mondial pour l’emploi (PME). Qui a été adopté par l’Organisation internationale du travail (OIT). Ce partenariat invite, selon lui, les Etats membres à la création d’emploi pour leurs concitoyens, notamment les femmes et les jeunes ruraux.
Cheick M. TRAORé

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