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Mine de Morila : L’agrobusiness à la place de l’or…
Publié le jeudi 27 avril 2017  |  L’aube
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Inauguration de la mine d`or de Kofi
Bamako, le 24 Avril 2015, a eu lieu la cérémonie d`inauguration de la mine d`or de Kofi
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La mine d’or de Morila ferme ses portes en 2019. Pour minimiser l’impact économique de cette fermeture, la société Randgold ambitionne de convertir le site en un grand centre commercial agricultural « agrobusiness ». Ce projet est en train de se développer sur la mine de Morila .L’annonce a été faite par le directeur général de Rangold, Mark Bristow, au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 25 avril 2017 à Morila.

Après avoir investi pendant 15 ans dans la formation des Maliens qui occupent aujourd’hui tous les postes de responsabilité de cette société , contribué au développement communautaire à travers la construction d’hôpital, d’écoles et d’espace de divertissement à Morila, Sanso, Finkola et N’Domba, la mine de Morila ne sera plus qu’une ancienne mine d’or à partir de 2019. Mais la société, pour rester responsable jusqu’au bout, ne veut pas abandonner le village de Morila après l’avoir mis sur la voie du développement. Elle veut finir ce qu’elle a commencé en continuant à aider les communautés locales même après la mine. Pour révéler ce défi, la société a su mobiliser tous ses actionnaires pour mettre en place un projet pilote appelé « Agrobusiness »



Le projet consiste à faire naître une zone agroindustrielle par excellence sur les futures cendres de la mine de Morila. Déjà, l’on peut apprécier le centre agrobusiness de Morila. Dans ce centre, la société développe aujourd’hui de l’apiculture, l’aviculture et plus de 4000 pondeuses. Ce centre a été construit sur le bâtiment servant de garderie d’explosif minier. Il y ‘a également le lac artificiel de la société qui sert d’endroit de pisciculture avec 12 cages de 12 milles alevins pour un montant total de 20 millions de F CFA. La société dispose aussi d’une mangerais de 2 milles pieds de mangues. Car, selon le directeur de la mine, l’idée est de créer les usines mais aussi de la matière autour des unités industrielle

Pour le chef exécutif de Randgold, l’idée est de laisser quelque chose de pérenne à la communauté locale après la fermeture de la mine. « Morila investi dans ce projet pour montrer que c’est possible. C’est pourquoi nous sommes en train de chercher un opérateur économique sérieux qui va venir au nom d’une coopérative composée des membres de la communauté, des anciens travailleurs de la mine et Morila association », a expliqué Mark Bristow.

Le DG de Rangold précise que le cout économique de la fermeture sera amoindri par l’investissement déjà consenti par sa société « Morila a dépensé 2 millions de dollars à travers une initiative destinée à convertir le site après une réhabilitation avec les infrastructures restantes, en zone agricole de 300000 hectares ou agropoles qui selon, les estimations pourraient directement profiter à quelques 5000 résidents locaux. L’initiative est en train d’être partagée avec le groupe Songhaï qui, a conduit avec succès des projets similaires dans d’autres pays africains. L’objectif visé est qu’une équipe conjointe de Songhaï et de Morila Rangold puisse développer un plan pour réaliser une étude de. Faisabilité et un plan d’affaires qui sera présenté aux actionnaires pour approbation et au gouvernement du Mali pour endossement » selon, Mark Bristow.

Revenant aux autres opérations du groupe Rangold au Mali, Bistrow a indiqué .qu’après sa solide performance de 2016 le complexe Loulou Goun koto est en voie d’atteindre sa prévision de production de 690 000 tonnes d’or en 2017. « Grace aux extensions réalisées à la mine de Gara dans le permis de Loulou et l’approbation de la super fosse de Goun koto, le complexe a remplacé tout l’or extrait l’année dernière. L’accent est présentement mise sur la découverte de ressources additionnelles pour prolonger la durée de vie des opérations, mais actuellement il reste bien placé pour soutenir un taux de production annuelle de 600000 tonnes durant au moins les 10 prochaines années » affirme le directeur général de Rangold

Dans le même temps, Rangold a engagé avec l’administration financière fiscale des discutions pour un règlement amiable des litiges fiscaux des sociétés du groupe Rangold

Mémé Sanogo

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