Nous l’avions bien dit dans notre précédent article, la tension entre les jeunes de Bacodjicoroni Golf et les frères Camara est toujours d’actualité. La situation devient de plus en plus inquiétante. Aujourd’hui, c’est le tour aux affrontements et la prison. Ce n’est plus cette petite histoire de parcelle que les habitants croyaient. C’est devenu le problème qui coupe le sommeil aux familles voisines. Apres l’échec des négociations, l’intervention des autorités de la commune v n’a pas été aussi fructueuse. Ce qu’on aurait pu éviter est finalement arrivé. Aucun des deux camps ne veut abandonner sa position, ni Dramane et acolytes ni les jeunes.
Selon nos informations, après avoir eu l’autorisation de construction, monsieur Dramane Camara aurait repris les travaux sur le site litigieux. Pour la circonstance, un nombre important de garde avait été déployé. Dimanche dernier vers 17 heures, les gardes ont reçu la visite d’une foule de jeunes en colère avec l’intention de tout casser. Pour éviter cet incident, les gardes présents, auraient riposté violement et se seraient mis à lancer les gaz lacrymogènes. Après quelques heures d’affrontement, des renforts ont été appelés. C’est en ce moment que les jeunes se seraient dispersés. Et dans cette situation de sauve qui peut, les gardes auraient arrêté des jeunes remis aux éléments de la police du 15ème arrondissement.
Selon nos sources, le troisième maire signataire de la commune v, Monsieur Adama Konaté était sur le lieu au moment de l’affrontement et se serait même adressé à la foule en les faisant savoir que la parcelle appartient à monsieur Camara et qu’il va la construire. Un comportement que les jeunes ont mal pris.
Ce qui a rendu la situation compliquée, c’est l’arrestation de six jeunes ensuite mis à la disposition du 15ème arrondissement. Certains de ces jeunes auraient été arrêtés dans des familles alors qu’ils n’ont rien à voir avec la manifestation. Ainsi, après leur arrestation, les parents des jeunes auraient exigé au maire Konaté de faire liber leurs enfants. Ils se seraient aussi beaucoup plaints à propos des gaz lacrymogènes utilisés. Ainsi, après les négociations, les six jeunes ont été libérés vers 23 heures le même jour, c’est-à-dire dimanche.
Malgré cette situation, le climat est toujours tendu. Des gardes sont toujours postés au niveau du site ; les jeunes menacent aussi d’empêcher la construction.