Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Hollande promet une plaque et une médaille pour les otages linsellois tués au Mali en 2011
Publié le jeudi 27 avril 2017  |  VOA
Conference
© aBamako.com par Momo
Conference de presse conjointe de SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son homologue SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France au CICB
Comment


François Hollande a reçu mercredi les familles d’Antoine de Léocour et Vincent Delory. Deux garçons de 25 ans tués il y a six ans au Mali lors d’une prise d’otages.

Depuis, les parents et sœurs des victimes se battent pour faire reconnaître la responsabilité de l’État : « Nous voulons que le sacrifice d’Antoine et Vincent soit reconnu », clame Annabelle Delory.
En effet, une opération militaire avait été menée par l’armée française pour tenter de délivrer les deux otages capturés à Niamey, au Niger, par une cellule terroriste. En tirant sur le convoi qui filait en direction du Mali, plusieurs terroristes ont été tués, mais aussi les deux Linsellois. Antoine, d’une balle dans la tête tirée par un jihadiste. Vincent, brûlé vif après l’explosion du véhicule dans lequel il se trouvait et qui a été abondamment mitraillé par les forces françaises.
PublicitéPublicité
« Il va y avoir une plaque à l’ambassade de France à Niamey puis ils recevront la médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme. »
Lors d’un entretien de quarante-cinq minutes avec le chef de l’État, les familles n’ont pas obtenu la reconnaissance du sacrifice. « Nous avons quand même été écoutés, ajoute Annabelle Delory. Il va y avoir une plaque à l’ambassade de France à Niamey puis ils recevront la médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme. » Une plaque a été posée vendredi aux Invalides mais elle ne reprend pas la notion de sacrifice. Pour la Légion d’honneur, le président a expliqué que la demande n’avait pas été faite en temps et heure, « mais il l’a regretté », souligne la sœur de Vincent.
Savoir ce qui s’est passé
Reste la question centrale de savoir comment s’est déroulée la prise de décision qui a conduit à la mort des deux garçons : « Le président nous a dit qu’il n’y avait plus que le recours judiciaire, rapporte Catherine de Léocour. Pourquoi se lancer dans une chose qui a peu de chance d’aboutir alors que nous voulons juste une explication de comment cela s’est passé et pourquoi ? »
Les Delory envisagent de saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Le 13 avril, elle a condamné la Russie pour le massacre de Beslan en 2004, une prise d’otages où 330 personnes sont mortes à la suite de l’assaut des forces russes.
Commentaires