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Vives tensions autour des redevances issues de l’orpaillage sur le Sankarani: Le village de Kignan brulé, le maire de la commune pointé du doigt par les populations
Publié le vendredi 28 avril 2017  |  Le Républicain
Scènes
© aBamako.com par Androuicha
Scènes de violence en commune VI du district de Magnambougou
Bamako, le 16 novembre 2015. La mairie annexe de Magnambougou en commune VI du district de Bamako a été le théâtre d`une manifestation de mécontentement des jeunes qui s`insurgent contre l`inaction des autorités municipales face a la montagne d`ordures qui s`amoncelle dans le quartier.
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Le village de Kignan brulé, le maire de la commune pointé du doigt par les populations.
Un conflit est né de l’orpaillage à outrance sur le Sankarani dans le village de Kignan sous préfecture de N’Guéléninkoro, cercle de Yanfolila: Le village de Kignan incendié, des femmes tabassées, des interpellations. C’est au courant de ce mois d’avril 2017

Le maire Kassoum Sidibé n’est plus en odeur de sainteté avec les populations de Kignan. Après 3 ans d’exploitation des dragues du village de Kignan, soient 200 dragues à raison de 5000 FCFA/ de redevance par mois et par drague, les villageois ont demandé à leur maire des comptes. Contre toute attente, les populations ont vu des jeunes de leur village voisin de N’Guélinkoro s’attaquer à leur contrée. Selon nos sources, c’est le maire et certains de ses complices qui seraient à la base de cette situation. Il s’agit pour les populations du village de Kignian d’un forfait prémédité par le maire et certains de ses proches dans l’optique de se venger contre les populations qui n’ont pas voté pour lui lors des élections passées. Cette situation a crée un conflit latent entre deux villages. La justice n’est pas restée les bras croisée.

Elle a interpelé pour l’instant 4 présumés coupables de cet incendie criminel et volontaire. Mais selon nos sources, malgré un soi transmis du juge, la gendarmerie n’arrive toujours pas à mettre la main sur les autres coupables. Qu’est-ce qui se passe ? Des cadres du village de N’guelinkoro basés à Bamako se serviraient d’un trafic d’influence de l’actuel premier ministre pour agir à son nom. Abdoulaye Idrissa Maïga, le ministre de la Sécurité et le général Salif Traoré doivent donc dépêcher rapidement leurs services pour en savoir plus sur ce risque de conflit entre les deux villages. L’on se demande pourquoi le juge en charge du dossier à quitter ses fonctions. Le préfet à son tour serait menacé par notre maire qui ne cacherait pas son appartenance au pouvoir en place. La situation est inquiétante car la réaction du député tarde à venir pour calmer la situation
Affaire à suivre

Fakara Faïnké
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