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Résilience contre le changement climatique et l’atteinte de la sécurité alimentaire: L’U.E. appuie le Mali avec 36,7 milliards FCFA
Publié le vendredi 28 avril 2017  |  L'Observatoire
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse du SyJOR
Bamako, le 07 avril 2016 le Syndicat national des journalistes reporters du Mali ont tenu une conférence de presse sur les propos tenus par le président de l’assemblée nationale a la maison de la presse
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Le partenariat entre l’Union Européenne et le Mali est au beau fixe. 36,7 milliards de francs CFA, c’est le montant de deux conventions finalisées entre l’institution européenne et notre pays pour soutenir la résilience contre le changement climatique et l’atteinte de la sécurité alimentaire.




Lesdits accords sont un contrat de réforme sectorielle pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et pour l’agriculture durable (CRS-SANAD), pour un montant de 32,8 milliards de FCFA (soit 50 millions d’euros) et de la mise en œuvre de la 2e phase de l’Alliance globale contre le changement climatique (AGCC-MALI 2), d’un montant de 3,9 milliards de francs CFA dont 400 millions comme part gouvernementale. Ils ont été finalisés le mardi 25 avril dernier, à Koulouba, entre le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop et l’Ambassadeur de l’UE au Mali, Alain Holleville, en présence du Ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé, et de son collègue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéïta Aïda M’Bo.

Selon le Chef de la Mission diplomatique européenne, la signature de ces deux conventions est la concrétisation des engagements de l’Europe à accompagner le Gouvernement malien dans ses efforts pour le développement, la sécurisation et la pacification en cours de l’ensemble du pays.
« A travers ces deux programmes, ce sont près de 37 milliards de francs CFA qui sont mis à la disposition du Mali », a explicité Alain Holleville. Selon lui, une telle Politique nationale de développement durable doit être forcément soutenu par «une sécurité et une paix durables».

« Au-delà des projets de développement, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et le soutien à la refondation de l’Etat resteront parmi les priorités de la Coopération Mali-Union européenne », a-t-il expliqué.

«Ces accords mettent en évidence la qualité de la Coopération à travers la poursuite de la mise en œuvre de notre programme indicatif national au titre du 11e FED, signé le 6 mars 2015, à Bruxelles, pour une enveloppe globale de 403 milliards de francs CFA pour la période 2014-2020», renchérit le Ministre des Affaires Etrangère et de la Coopération Internationale.

Aux dires d’Abdoulaye Diop, l’Accord relatif à la sécurité alimentaire doit être exécuté au cours des 5 prochaines années. Ce sera pour appuyer la Gouvernance du secteur agricole, singulièrement le développement de la chaîne des valeurs du riz.
L’Office du Niger, première bénéficiaire, verra sa production soutenue, a précisé le Diplomate malien, afin de pouvoir faire face à la demande croissante de riz au plan national, surtout dans les zones urbaines et périurbaines. Pour ce faire, 2500 hectares supplémentaires seront aménagés à l’Office du Niger pour une production attendue de 15.000 tonnes de riz paddy.

«Ce sont près de 10.000 personnes, identifiées dans les exploitations familiales agricoles, qui en seront les bénéficiaires directes », a précisé le Ministre Diop. Et à lui d’ajouter : «Comme le premier, le second programme est de tout bénéficier pour notre pays qui demeure très vulnérable aux effets du changement climatique. Il contribuera, donc, à la gestion durable des ressources naturelles en réponse aux enjeux de ce changement ».

«Au-delà de l’amélioration du flux d’informations et de la mise en place d’un système de suivi de la couverture forestière, ce financement aidera notre pays à honorer ses engagements dans le cadre de l’accord de Paris », conclura-t-il.

Cyril ADOHOUN
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