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Marche des enseignants hier jeudi : Le PM Abdoulaye Idrissa Maïga demande l’actualisation du registre des engagements
Publié le vendredi 28 avril 2017  |  Le Tjikan
Marche
© aBamako.com par A S
Marche des enseignants à Bamako
Les enseignants ont marché à Bamako le 27 Avril 2017.
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Pour revendiquer l’application du procès verbal de conciliation du 8 janvier 2017 prévoyant l’octroi d’un statut autonome aux enseignants, les syndicats de l’Education : SYLADEF, SYNEB, SUNEFCT, FENAREC, SYPESCO, ont manifesté hier jeudi 27 avril. En recevant leurs responsables, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a demandé l’actualisation du registre des engagements en fonction des moyens de l’Etat.
Pour une deuxième fois consécutive, les enseignants affiliés aux cinq (5) syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 (SYLADEF, SYNEB, SUNEFCT, FENAREC, SYPESCO) ont battu le pavé hier jeudi 27 avril pour exiger du gouvernement, l’application immédiate du procès verbal de conciliation du 8 janvier 2017. Portant des foulards rouges, symbolisant leur mécontentement, ils étaient plusieurs centaines d’enseignants à braver la forte chaleur pour manifester du Ministère de l’Education Nationale à la Primature. Où, les responsables des cinq syndicats ont été reçus par le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga. Qui, après avoir écouté les doléances des syndicats, a demandé l’actualisation des engagements en fonction des capacités financières de l’Etat.
« Nous sommes ouverts au dialogue. Le gouvernement se fera le devoir de consentir tous les efforts en fonction des capacités de l’Etat » a-t-il déclaré. Avant d’inviter les syndicats à accepter d’aller aux débats et d’actualiser les doléances en fonction des capacités financières de l’Etat.
Pour lui, les problèmes sont nombreux, mais ils ne pas sont insurmontables. Et le gouvernement reste entièrement disposé au dialogue.
« Le dialogue social et politique a toute sa place. Nous voudrions bâtir un partenariat gagnant-gagnant entre gouvernement et syndicats. La liberté syndicale est une liberté fondamentale », a-t-il précisé.
Faisant lecture de la déclaration, le porte-parole des cinq (5) syndicats, Tiémoko Dao, a dénoncé le « mépris » et le « manque de sincérité » du gouvernement. Pour cause soutient-il, à l’issue des négociations tenues les 3 et 8 janvier 2017, un accord avait été conclu entre les syndicats et le gouvernement. Et dans le procès-verbal établi à cet effet, le gouvernement s’était engagé « à donner un statut aux enseignants » en promettant « qu’aucun aspect ne sera occulté lors des travaux de la commission qui sera mise en place à cet effet au plus tard le 31 janvier 2017 ». Des engagements que le gouvernement n’a pas tenus, selon le leader syndical. D’où la série de grèves observée par les enseignants affiliés aux cinq syndicats : SYLADEF, SYNEB, SUNEFCT, FENAREC, SYPESCO, paralysant les établissements scolaires publics depuis plus d’un mois.
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