Le Colonel Hervé Temporel de La force Barkhane après avoir renversé La journaliste Ndeye Tillé Traoré par son véhicule 4X4 immatriculé AP 6970 : « Nous sommes assurés et sommes au Mali pour vous. Donc pas question de prendre en charge les frais d’un accident de la circulation"

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Publié le lundi 1 mai 2017 | L’Espérance

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Le Colonel Hervé Temporel

Le mercredi 26 avril dernier, un véhicule 4X4 immatriculé AP 6970 à bord duquel se trouvent trois officiers français de la Force Barkhane (Colonel Hervé Temporel, M. Leveugle sans autre précision et leur chauffeur dont on ignore le nom mais également militaire, renversa la jeune journaliste Ndeye Tillé Traoré qui se rendait à son service. L’accident s’est produit vers 9 heures en face du Palais des Sports. D’après les témoignages de la journaliste, elle roulait sur l’axe principal lorsque le véhicule des éléments de la force Barkhane, sorti d’une rue adjacente, la cognée.

Blessée à la cuisse, aux deux bras et des égratignures au niveau du ventre, elle sera accompagnée à l’hôpital gabriel Touré par un autre journaliste du nom de Ibrahima Dia, administrateur du site malinet, afin d’y recevoir des soins. face au refus des militaires français de prendre en charge les soins médicaux, ne seraient-ce que les tout premiers, c’est le service employeur de la jeune dame qui s’est engagées à lui payer entièrement et intégralement ses frais médicaux. alertés par une foule de curieux, ce sont les éléments de la police, venus pour faire le constat, qui ont appelé l’ambulance pour évacuer la blessée à l’hôpital. Après ces formalités, les policiers ont passé la main à la gendarmerie puisque parce que l’une des parties concernées par l’accident est militaire. En

la matière, la police passe le témoin à la gendarmerie.
C’est ainsi que la brigade de gendarmerie de Bamako Coura est appelée pour prendre l’affaire en main. Malgré que les militaires français n’aient pas voulu assurer même les premiers soins, ont demandé à la journaliste de ne pas trop tirer sur la ficelle au motif que la force Barkhane fait déjà beaucoup au mali. Ce qui est inadmissible dans cette affaire, c’est que les militaires français, des officiers supérieurs de surcroit, se soient comportés comme des badauds, foulant au pied les règles élémentaires de la circulation et du droit humanitaire consistant à apporter les premiers soins au blessé. Ce, sans chercher à comprendre s’ils ont raison ou pas.

C’est à cause des comportements du genre que beaucoup de nos compatriotes fulminent contre certains éléments de la force Barkhane qui doivent comprendre qu’intervenir au mali ne leur permet nullement de transgresser les règles élémentaires surtout qu’il y a eu les deux guerres mondiales avant l’intervention de la France au mali. au cours de ces guerres, les tirailleurs sénégalais dont des combattants maliens, ont contribué à sauver la mère patrie : la France. Pourtant, cela ne nous donne même pas le simple droit d’aller en France, à plus forte raison y poser des actes répréhensibles.

Benjamin Sangala

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