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Mali: l’état d’urgence prorogé de six mois jusqu’à fin octobre
Publié le dimanche 30 avril 2017  |  AFP
Session
© aBamako.com par A.S
Session a l’assemblée nationale.
Bamako, le 20 mai 2015 l’assemblée nationale a adoptée la loi sur la HAC en présence du Ministre de l’Economie Numérique, de l’information et de la communication Dr. Choguel Kokalla Maiga.
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Bamako - L’état d’urgence en vigueur au Mali, et qui devait expirer ce samedi, a été prorogé de six mois, jusqu’au 31 octobre par l’Assemblée nationale, a appris l’AFP auprès d’une source au Parlement.

Réunie vendredi, l’Assemblée nationale a prorogé "l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre 2017 sur l’ensemble du territoire", le projet de loi "a été voté à l’unanimité des députés présents", a dit cette source, sans plus de détails. Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises dans le pays depuis l’attaque jihadiste contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015 (20 morts, outre deux assaillants tués).

Il a été rétabli pour la dernière fois le 19 avril pour dix jours par le gouvernement en raison, selon un communiqué officiel de "la persistance de la menace terroriste ainsi que des risques d’atteinte grave à la sécurité des personnes et de leurs biens". L’état d’urgence accorde notamment des possibilités d’intervention accrues aux forces de sécurité et restreint les rassemblements.

Il a été réinstauré après une nouvelle attaque attribuée aux jihadistes le 18 avril à Gourma Rharous, dans la région de Tombouctou (nord), ayant fait cinq morts et "une dizaine de blessés" parmi les soldats maliens, selon un bilan officiel. La force française Barkhane de lutte contre les jihadistes au Sahel est intervenue et a neutralisé "une dizaine de terroristes", avait indiqué l’état-major français le même jour.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur d’une rébellion touareg qu’ils avaient fini par évincer.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques.

bur-cs/ms
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