L’hôtel Radisson Blu a abrité, le jeudi 27 avril 2017, la 15ème Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail couplée à la 21ème Journée africaine de la prévention des risques professionnels. Les deux « Journées » avaient comme thèmes respectifs : « Optimiser la collecte et l’utilisation des données sur la sécurité et la santé au travail » et « Evaluation des risques professionnels, gage d’une modernisation des outils de gestion de la santé et de sécurité au travail ». La cérémonie de célébration était présidée par un représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Amadou Diallo. Les deux journées célébrées le 28 avril de chaque année par les défenseurs de la santé et de la sécurité au travail, offrent l’opportunité d’aborder des préoccupations essentielles liées à la protection du travail. Elles permettent également de sensibiliser les pouvoirs publics et l’opinion sur la nécessité de renforcer les politiques de prévention des risques professionnelles et d’encourager les initiatives de promotion du travail décent.
Pour le représentant du ministre en charge de la Solidarité, les différents thèmes abordés, traduisent l’expression de la détermination des institutions nationales et internationales, chargées de la promotion d’un travail décent, de contribuer inlassablement à la recherche de solutions globales et efficientes aux problèmes de protection des travailleurs surtout ceux liés aux risques professionnels. Il a précisé que c’est dans ce cadre que la communauté nationale et celle internationale s’activent, depuis des années, pour l’identification et la mise en œuvre des mécanismes susceptibles de favoriser une meilleure maîtrise des accidents et maladies liés au travail et corrélativement des coûts induits par ceux–ci. Par ailleurs, Amadou Diallo a souligné que les accidents du travail et les maladies professionnelles affectent gravement la population active et impactent négativement sur nos économies.
Il a aussi relevé que la mondialisation de l’économie et les nouvelles technologies ont créé de nouveaux types de risque, liés aux nouvelles formes d’organisation du travail. Selon les statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT), plus de 5 000 personnes meurent, au quotidien, du fait d’accidents du travail ou de maladie professionnelle. Sur la question, le représentant du ministre trouve que le coût économique, financier et humain de ces accidents du travail et autres maladies professionnelles, est excessif. Il ressort de constats de spécialistes que la situation est plus alarmante dans les pays en développement, notamment ceux du continent africain où la probabilité d’être victime d’un risque professionnel serait 5 fois plus élevée qu’en Europe.