Alors qu’elle joue le rôle de premier médiateur dans la crise du Nord du Mali, l’Algérie ne collabore pas pour autant franchement dans la lutte contre le terrorisme. Deux exemples illustratifs.
Entre l’Algérie et le Mali, la coopération en matière de lutte contre le terrorisme est loin d’être réciproque. Et l’histoire d’un terroriste recherché qui se rend finalement aux autorités algériennes à la frontière avec le Mali vient corroborer la thèse selon laquelle notre voisin joue au loup solitaire.
C’est une information du site algérien d’information Alg24, “un terroriste recherché s’est rendu le samedi 29 avril, aux autorités sécuritaires près de la frontière avec le Mali”, citant un communiqué du ministère de la Défense nationale algérienne.
“Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des forces de l’Armée nationale populaire, le terroriste recherché dénommé ‘S. Sidi Ali’ s’est rendu, le 29 avril 2017, aux autorités militaires de Bordj Badji Mokhtar/6°RM, en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’une quantité de minutions”, indique le même communiqué.
L’arrestation de ce terroriste à la frontière avec notre pays montre combien l’Algérie est peu disposée à collaborer avec nos forces. Elle a fait la même chose que la Mauritanie où un des terroristes, membre d’Ançar Eddine, Sanda Ould Boumama, jouit de toutes ses libertés. Pourtant, c’est au Mali qu’il a commis des forfaits avec son rôle de porte-parole d’Iyad Ag Ghaly.
Deux exemples qui démontrent toute la complexité de la lutte commune contre le terrorisme entre nos deux pays.