Dr. Oumar Mariko : “Le pouvoir d’IBK est un régime de prédateurs fonciers”

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Publié le mardi 2 mai 2017 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.

Au meeting de l’association Jigiyaso le 29 avril 2017 au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, l’honorable Oumar Mariko, président du parti Sadi, a traité le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Kéita “de régime de prédateurs fonciers“.

Présent au meeting de mobilisation des victimes de la prédation foncière, Dr. Oumar Mariko, député élu à Kolondiéba, a lancé des piques au gouvernement. “Je pense que l’Etat dans lequel nous sommes est un Etat de prédateurs, qui est constitué de bourgeois rentiers d’Etat. Et ces rentiers d’Etat, après avoir liquidé les entreprises et sociétés publiques, ont trouvé que la terre est un élément qui permet d’avoir de l’argent. Donc pour cette raison, ils ont créé des agences immobilières partout”, dénoncera-t-il.

Selon Dr. Mariko, la terre doit appartenir aux paysans. “Ce sont des agents du pouvoir qui construisent des agences immobilières. Ils veulent construire leurs fortunes sur la misère, les larmes et le sang de notre peuple. La démocratie ne peut pas se faire sur leurs dos”, affirmera-t-il.

Face à cette situation qui gangrène dans notre pays, Dr. Mariko a proposé que l’Etat doive avoir comme rôle une bonne distribution des terres aux paysans. Et les aider à l’exploitation correcte de la terre. “L’Etat doit faire en sorte que le cadastre soit respecté. Cette histoire de titre foncier qui n’est qu’une nébuleuse doit s’arrêter”, a-t-il déclaré.

En saluant cette initiative, l’honorable Oumar Mariko a invité les membres de l’association à multiplier les initiatives pour mettre fin au système des prédateurs fonciers dans notre pays.

Les membres de l’association ont saisi l’occasion pour interpeller les autorités politiques, administratives et judiciaires sur les abus et injustices de toutes sortes subis par les démunis, notamment : les spoliations foncières, les casses intempestives entre autres.

L’association, créée en 2006, compte plus de 2000 membres.

Zié Mamadou Koné

Stagiaire

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