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Contrat-Plan 2014/2018 de l’Office du Niger : Un bilan flatteur de 671 657,77 tonnes de production !
Publié le mardi 2 mai 2017  |  Le Sursaut
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En vue d’évaluer l’état de la mise en œuvre de ses engagements, les parties constituant le Comité de Suivi du Contrat- Plan 2014/2018 (Etat-office du Niger-exploitants agricoles) étaient en conclave, le mardi 25 avril dans la salle de conférence de l’office du Niger. L’ouverture des travaux était présidée par M. Soussourou Dembélé, Conseiller Technique au Ministère de l’Economie et des Finances, en présence du Président Directeur Général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’ Baré Coulibaly, et du délégué des exploitants de l’office du Niger, Abdoulaye N’Daou et de plusieurs administrateurs.

Pour l’occasion le comité a apprécié le procès-verbal de la cinquième réunion du Comité de Suivi du contrat Plan 2014/2018 tenue le 7 décembre 2016 et l’exécution de ses recommandations, ainsi que le rapport de suivi de l’exécution des engagements des parties au titre du second semestre 2016.



Dans son discours d’ouverture, le PDG de l’office du Niger, Dr. Mamadou M’ Baré Coulibaly, a indiqué que la mise en œuvre du contrat-Plan intervient dans un contexte marqué, par la priorisation du secteur agricole par l’Etat avec l’octroi de 15% du budget national à l’agriculture. Ainsi que la subvention de l’engrais dont le prix du sac de 50 kg est passé de 12 500FCFA à 11 000FCFA. Mais malgré ces acquis, à ses dires, des difficultés planent encore sur la zone office du Niger. Au nombre desquelles : les violences intercommunautaires, l’exode rural des jeunes et le faible niveau d’équipement des exploitations agricoles entre autres. « Mais tout cela n’entame en rien la ferme volonté de tous les acteurs de poursuivre la mise en œuvre des actions de développement de la zone Office du Niger » a rassuré, le PDG, Dr Mamadou M’ Baré Coulibaly.

Ainsi selon lui, au cours du second semestre de l’année 2016, l’Office du Niger, a fait le recouvrement de 94,61% de redevance facturée, soit 5 milliards 997 millions de FCFA encaissés sur un montant total facturé de 6 milliards 339 millions de FCFA. Il faut ajouter à cela la réception de 2 945 hectares nouveaux casiers rizicoles et l’aménagement de 55 hectares par les investisseurs privés. Ainsi que, la réalisation et l’entretien du réseau hydraulique à hauteur de 106% dont 101% pour le réseau primaire, 114% pour le réseau secondaire et 62% pour le réseau tertiaire.

Outre ces réalisations, d’après le PDG Dr Mamadou M’ Baré Coulibaly, sur une superficie de 109 784 ha emblavés en saison hivernale, la production totale a été de 671 657,77 tonnes avec un rendement moyen de 6,118tonnes par hectare. En ce qui concerne, la situation d’emblavures des cultures de contre saison et celle des cultures de diversifications, il dira que les réalisations ont été respectivement de 57,69% et de 88,94%

Par ailleurs, le PDG de l’office avant de terminer son intervention, a annoncé que le processus d’attribution du marché pour l’évaluation à mi-parcours du contrat-plan 2014/2018 est terminé et que la prestation va bientôt démarrer.

La Société N-SUKALA, une entreprise qui refuse de payer sa redevance d’eau

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, et à l’issue des débats, de la 6ème réunion du comité de suivi du contrat plan 2014/2018 de fortes recommandations ont été formulées. Les acteurs ont invité l’Etat à honorer ses engagements financiers dans le Contrat plan et la résolution du problème que rencontre l’Office avec la société N-SUKALA.

En effet, la société Chinoise N-SUKALA, exploitants sur les terres de l’office refuse de payer sa redevance eau depuis 2015. « Il est incompréhensible et inacceptables, que la Société N-SUKALA refuse de payer sa redevance eau sans aucune raison valable, alors que les paysans sont en train de payer les leurs avec leurs maigres ressources» a clamé le PDG de l’Office du Niger.

Ainsi selon lui, pour résoudre définitivement cette situation, le comité a proposé une réunion interministérielle. Laquelle, selon lui, devrait réunir le ministère de l’Agriculture, celui de l’Economie et des Finances et le ministère tutelle de N-SUKALA, c’est-à-dire le ministère du développement industriel.

Par Moïse Keïta, envoyé spécial à Ségou
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