Du 8 au 22 avril s’est tenu au centre Luc Sangaré en commune IV du district de Bamako, la première édition du concours débat entre les grandes écoles et universités du Mali. Il a été initié par L’association des Jeunes Lecteurs du Mali (ANJLM). Dénommée « Hakilina falen bown » ou case d’échange d’idées en français, cette initiative vise à promouvoir la culture de l’excellence à travers la lecture. Dans un pays comme le Mali où le livre est de moins en moins une référence et dont les bibliothèques et maisons d’éditions sont reléguées au second plan.
Lire est-il la meilleure solution pour réussir ? L’AEEM est-elle une solution pour l’école malienne ? Le chômage des jeunes est-il dû à l’incapacité l’Etat ? Étaient entre autres, les thèmes débattus par les étudiants venus de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT), de l’Ecole Normale Supérieure(ENSUP), de la Faculté de Médecine et d'Odontostomatologie (FMOS), de la faculté de pharmacie (FAPH), de l'Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou, de l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS), de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako(USJPB), de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako(ULSHB) etc…
Cette compétition fut un créneau pour ses apprenants d’exprimer leur talent communicationnel et leur culture général. Une manière de montrer que malgré les difficultés actuelles dans le secteur éducatif dans notre pays, qu’il y a aussi des talents s’émergent. Après les différentes phases éliminatoires, le thème toujours d’actualité qui est : « Le chômage des jeunes est-il dû à l’incapacité l’Etat ? » a opposé en finale L’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INSTS) à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako. C’est notamment l’INFTS qui défendait le plus pour finalement se hisser à la première place de la compétition.
Étaient présent pour la circonstance, l’écrivain chercheur, président de PEN Mali et le directeur de la maison d’édition la sahélienne, Ismaïla Samba Traoré, président d’honneur de l’évènement. Il faut rappeler que cette cérémonie était soutenue par de nombreux partenaires dont le centre Luc Sangaré, le Mouvement Jeunesse Avenir (MJA), l’association Bi Kalanko, RHADEP (Réseau Handi Action Développement et Perspective), Alioune Ifra N’Diaye etc…
Mamadou dit M’Baré FOFANA