Il l’a dit à la faveur de la conférence de presse du Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (Fdr), la semaine dernière à la maison de la presse. Le député Adema de Mopti dira que depuis très longtemps déjà, il a demandé à Oumar Mariko d’accepter un débat face à face sur les antennes de sa radio, mais que ce dernier l’a refusé. Et révèle que le Sadi avait été plutôt chassé du gouvernement, qu’il n’a pas démissionné.
Pour le député Kassoum Tapo, membre du Fdr, Oumar Mariko, se sert pour tremplin les événements du 26 mars 1991, alors qu’il n’en est pas le seul acteur. « Il faut qu’Oumar Mariko sache que le Mali n’a pas commencé seulement en 1991. Le 26 mars 1991 n’est qu’une partie sélective de l’histoire du Mali », lui lance-t-il. Avant d’ajouter, « Oumar Mariko n’est qu’un gueulard et tout ce qui il dit ne me fait ni froid ni chaud. Je lui ai demandé un débat, un face à face sur sa radio, mais il a refusé », a fait savoir, Kassoum Tapo. « Je n’écoute pas la Radio Kayira, mais on m’a rapporté tout le temps, qu’on m’inflige des insultes sur ladite Radio ».
Selon lui, Oumar Mariko et son parti sont autant comptables de la gestion d’ATT que les autres car, ils ont bel et bien participé à cette gestion et nous savons qu’à l’époque son parti avait plutôt été chassé du gouvernement. « Si Mariko se met à parler avec sa grande gueule, on dirait un saint ! Alors qu’il n’en est pas un. A l’Assemblée nationale, quand les députés du Parena l’ont quitté, il est resté seul à l’opposition avec 3 députés. On a eu pitié de lui. Raison pour laquelle, on s’est mis d’accord pour lui créer un poste de 10ème vice-président qu’il ne mérite pas. Parce que pour constituer un groupe parlementaire, il faut 5 députes et Oumar Mariko et son parti n’en ont que 3 », a expliqué, un Kassoum Tapo, va-t-en-guerre.
Qui réitère le défi d’un face-à-face à l’ancien leader estudiantin : « j’attends toujours avec impatience un débat face à face avec Oumar Mariko sur sa radio pour montrer au monde et au peuple malien sa face cachée ! », a-t-il conclu.
