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Eau potable : la SOMAGEP-sa surélève ses tarifs pour faire face aux demandes
Publié le mardi 2 mai 2017  |  Le Flambeau
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L’information a été donnée lors d’une conférence de presse organisée le jeudi 27 avril 2017, dans la salle de conférence de la SOMAGEP-sa, animée par le Directeur général, M. Aboubacar Kane en compagnie des chefs de services centraux. On apprendra que l’eau distribuée par la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP-SA) est soumise à une série de traitement physico-chimiques et bactériologiques afin qu’elle réponde aux normes de potabilité fixées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Selon les conférenciers, le laboratoire central de la SOMAGEP-sa contrôle l’eau distribuée sur l’ensemble des centres, soit une population d’environ 5 millions d’habitants.




D’entrée de jeu, le Directeur général de la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP-sa), Aboubacar Kane a informé que sa structure a comme mission d’assurer l’exploitation de l’eau potable sur toute l’étendue du territoire national. Pour cela, il s’agit de faire le captage de l’eau brute et son traitement ; le pompage et la distribution de l’eau traitée ; le contrôle de la qualité de l’eau ; la relève, la facturation et le service à la clientèle, la réalisation des branchements ; la réalisation des extensions, des réhabilitations et des renouvellements de réseaux ; sans oublier la maintenance préventive et curative des installations.
Parlant de l’état des lieux de l’adduction de l’eau potable (AEP) à Bamako, le DG Kane, dira que son service est installé sur une superficie de 267 km2 ayant pour altitude 319550 m. Selon lui, la population de Bamako, la capitale malienne s’accroit crescendo. A titre d’exemple, a-t-il souligné, en 2009 Bamako comptait 1 809 106 habitant mais de nos jours, cela a été multiplié par près de 1,8 avec un taux annuel d’accroissement de l’ordre de 6% selon les résultats du recensement général en 2009.
A cet effet, le DG Kane a révélé que 50% de la population bamakoise à accès au réseau de distribution et 26% est desservie par des bornes fontaines. Avant de regretter qu’un million de personnes, les plus démunies, payent l’eau jusqu'à 5 fois plus cher que les tarifs SOMAGEP-sa. Cependant, il a donné l’espoir que dans les jours à avenir, que la performance des réseaux et l’efficacité commerciale doivent être améliorées, pour faire face au défi que représente l’apport des volumes supplémentaires de Kabala (+144% d’eau, x 2 du nombre de client), réduire les fuites, satisfaire la population avec un service de qualité et atteindre les objectifs contractuels ambitieux.
Retenons que Bamako est couvert par 5 unités de productions d’eau d’une capacité nominale cumulée de 202 500m3/J. Il s’agit de la station de traitement et de pompage de Djicoroni para avec (130 000 m3/jour) ; les forages de la zone aéroportuaire avec 4 000 m3/jour ; les stations compactes de potabilisation d’eau de Magnambougou et de Bacodjicoroni avec 18 000 m3/jour chacune, soit 36 000 m3/ jour au total ; les stations compactes de Missabougou avec 12 000 m3/jour et de Kalabancoro avec 18 500 m3/jour et enfin l’adduction de l’eau potable de Sénou avec 2000 m3/jour.
Dans les perspectives de soulagement de la population, le DG Aboubacar Kane a mentionné le projet structurant sous maitrise de la SOMAGEP-sa d’adduction de l’eau potable de Bamako à partir de Kabala avec une capacité à terme 288 000 m3/jour ; le projet de renforcement des capacités opérationnelles ; le projet de réduction de l’eau non comptabilisée (ENC) dont télé relève des bornes fontaines de Bamako, télé relève des gros consommateurs de Bamako et la sectorisation et la gestion de la pression.
Par ailleurs, parmi les contraintes que la société rencontre aujourd’hui, le DG a soulevé la saturation de la capacité de production à l’échelle nationale spécifiquement à Bamako ; l’insuffisance de la capacité de refoulement vers les zones de distribution notamment étage haut, étage Korofina et Kati et la vétusté de certains équipements de production.
Seydou Karamoko KONE
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