Depuis des mois, le Mali et la communauté internationale ont appris ta disparition. Le danger est dans tous les domaines du monde et les journalistes sont permanemment en insécurité.
Il y a bien de contraintes, pour les confrères de tous ordres, dans l’exercice deleur fonction. L’accès à l’information est loin d’être une réalité. Ce 3 Mai 2017, c’est avec une pensée au fond que je t’évoque. Tes premiers défenseurs t’ont oublié et tout ton peuple se questionne !
Vivant ou mort, ta question n’est pas tranchée, les responsables de la corporationont trahi ton combat. Birama Touré, tu es à la une de toutes les consciences. Informer est devenu un risque pour certains et une opportunité d’autres.
Birama Touré, ceux qui prétendaient te défendre et mener ton combat, ont les poches bourrées des billets de la trahison. Ton avocat est ministre, ses propos sont silence et oubli.
Birama Touré, tu as été victime d’un complot, fomenté par des badauds, à la rigueur sorciers de la profession. Pourtant ton nom retentit, de jour comme de nuit, à la bouche de confrères profondément meurtris et inlassablement engagés.
Il faut pourtant que ça change, que la liberté de presse soit réelle et que ceux qui la presse dénonce ne soient pas mieux que les moralisateurs que nous sommes.Ras Bath, Abdoul Niang, Boubacar Yalkoué, Adama Dramé,Bocar Sidiki Diarra, Oumar Babiet pleins d’autres confrères bravent en permanence le danger.