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Coton malien : Reflexion sur la transformation locale
Publié le mardi 2 mai 2017  |  L’Essor
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© Autre presse
Coton malien
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L’Association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVC) a organisé, hier, un colloque sur sa valorisation. La rencontre, sous le thème « Rôle du genre dans la transformation locale du coton », a enregistré la présence du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Wallet Intallou, du directeur général adjoint de la Compagnie malienne de développement du textile (CMDT), Cheick Oumar Tidjane Doucouré, et du président de l’AJVC, Abdel Rahamane Sy, entre autres.
Cette rencontre de deux jours (qui prend fin aujourd’hui) est une continuité du Festival panafricain de la cotonnade (FEPAC) qui s’est tenu le 4 février dernier à Koutiala. L’AJVC entend, par ce geste, contribuer au développement de la filière. « C’est une initiative salutaire des jeunes, qui va contribuer au développement du coton », a expliqué le ministre Nina Walett Intallou. Selon le ministre, le coton représente 25 % du Produit intérieur brut (PIB) malien et constitue la première ressource d’exportation de notre pays, avec plus de 600.000 tonnes de coton par an, voire 800.000 à l’horizon 2018 ».

Si le Mali compte parmi les grands pays exportateurs de coton africains, la transformation du produit par les Maliens reste une grande problématique. Cette question a été évoquée par le ministre Nina Walett Intallou et le directeur général adjoint de la CMDT. Selon eux, ce colloque peut enrichir la réflexion sur la problématique de la transformation locale du coton. Dans la mesure où c’est un cadre de réflexion à caractère scientifique qui a pour mission principale de promouvoir la compétitivité de la chaîne de valeur du secteur coton et sa valorisation. Cependant, le directeur général adjoint de la CMDT a annoncé de bonnes nouvelles.

Il s’agit de la construction, prévue par la CMDT, de 3 usines avec une capacité de 50.000 tonnes de coton graines chacune. « Cette initiative se situe dans le cadre du programme d’extension des infrastructures industrielles de la CMDT », a rappelé M. Doucouré. Selon lui, « la transformation de la fibre reste un souci majeur pour les autorités maliennes.

Notre pays ne transforme qu’environ 2% de sa production de fibre, un véritable manque à gagner pour la création de valeur ajoutée et d’emplois », a-t-il ajouté. Il a réitéré aux jeunes la volonté de sa structure à dynamiser le secteur en accompagnant les acteurs de la transformation artisanale et industrielle.

Khalifa DIAKTÉ
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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