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PDRIK II : comment accélérer la cadence ?
Publié le mardi 2 mai 2017  |  L’Essor
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En raison du faible taux de décaissement, beaucoup projets attendent d’être concrétisés

Le chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, Fousséini Diarra a présidé mercredi dernier la 3è session du Comité de pilotage du Projet de développement rural intégré de Kita et de ses environs (PDRIK, phase 2). Cette session s’est tenue dans un contexte particulier marqué par la faiblesse du niveau des décaissements (18% au 31 décembre 2016). C’est pourquoi, le chef de cabinet du ministre a invité les administrateurs à s’engager de leur mieux pour résoudre les contraintes qui entravent le projet et l’empêchent de devenir une véritable opportunité de développement pour les populations des zones d’intervention. Il a exhorté les administrateurs à faire des recommandations pour l’amélioration du taux de décaissement. Ce faible taux a privé les bénéficiaires d’investissements qu’ils attendent depuis le démarrage du projet. En effet, l’impact négatif de cette situation sur l’état de mise en œuvre du projet et l’ampleur de la détresse des producteurs rendent impératif un engagement tranchant de la part des administrateurs en faveur de son renversement, a souligné le chef du cabinet du département Fousséini Diarra. Pour cela, la coordination du Projet doit s’investir à améliorer son processus de planification et de gestion des marchés, à consolider la qualité de leur traitement au niveau des partenaires.
La Banque islamique de développement (BID) qui est le partenaire principal de financement, à qui le chef de cabinet a exprimé toute la gratitude du gouvernement, est conviée à accélérer le rythme d’obtention de l’avis de non objection sur les dossiers. Si toutes ces dispositions sont mises en route, le Projet pourra conforter sa position d’acteur qui impulse le développement de ses zones d’intervention. Nul doute que les lignes bougeront pour cette année parce que les administrateurs ont approuvé le budget pour une enveloppe de 3,9 milliards Fcfa.
Financé par la BID à hauteur de 88% et par le gouvernement à 12%, pour un montant total de 12,06 milliards Fcfa et sur une durée d’exécution de 4 ans (2013-2016), le PDRIK II, dont le gouvernement a obtenu la prorogation jusqu’en décembre 2019 a pour objectif global d’améliorer les revenus et les conditions de vie des populations rurales des Cercles de Kita et de Bafoulabé. Cela, à travers l’amélioration de la production agricole, la construction d’infrastructures de transport rural et l’approvisionnement des populations en eau potable. Les résultats escomptés sont la réalisation de 700 hectares de bas-fonds aménagés dans le Cercle de Kita, 1780 hectares de périmètres en maîtrise totale aménagés à Mahinandi (Cercle de Bafoulabé), 90 kilomètres de pistes rurales construits, dont Tamabaga-Manantali sur 70 kilomètres et Sirakoro et Toufinko (commune rurale de Sirakoro) sur 20 kilomètres.
Le PDRIK II s’attellera également à la réalisation de 30 forages, dont 10 équipés de pompes solaires et 20 de pompes manuelles et d’un pont sur le fleuve Daroumé entre Kénienifé et Séféto.

M. C.
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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