La 6è réunion du Comité de suivi du contrat-plan 2014-2018, Etat-Office du Niger-exploitants agricoles s’est déroulée la semaine dernière à Ségou, dans la salle de conférence de l’Office du Niger. Cette rencontre était dirigée par le président du comité de suivi du contrat plan, Sousourou Dembélé qui avait à ses côtés, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, le PDG de l’Office du Niger. Lors de cette session, les participants ont examiné le procès-verbal de la précédente réunion du comité de suivi du contrat-plan, le point d’exécution des recommandations et le rapport d’exécution des engagements des parties au titre du second semestre 2016.
Dans son discours de bienvenue, le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, a présenté aux membres du comité conformément à sa recommandation, le niveau de réalisation des engagements des parties à travers le renseignement des tableaux d’indicateurs. Il en ressort que le second semestre de l’année 2016 a été marquée par la réception de 2945 hectares nouveaux de casiers rizicoles et l’aménagement de 55 hectares par les investisseurs privés extérieurs et la signature de deux conventions pour l’aménagement et l’exploitation de 60.000 hectares par des investisseurs privés extérieurs. A la date du 31 mars 2017, poursuivra-t-il, la superficie totale mise en culture en saison d’hivernage est de 109.784 hectares sur une prévision totale de 131.700 hectares, soit un taux de réalisation de 83,36%. En contre-saison, la mise en valeur est de 8.314 hectares sur une prévision de 14.413 hectares soit un taux de réalisation de 57,69%. En ce qui concerne les cultures de diversification, une superficie de 10.048 hectares a été réalisée sur une prévision de 11.298 hectares soit un taux de réalisation de 88,94%, toutes spéculations confondues.
Dans son discours d’ouverture, le président du comité de suivi du contrat plan, Sousourou Dembélé, a expliqué que le semestre évalué a été marqué par la mobilisation de 56,27% du compte Etat, soit 3,9 milliards sur une prévision de 6,9 milliards de Fcfa, le recouvrement de 94,61% de la redevance eau, soit 5,997 milliards de Fcfa encaissés sur 6,339 milliards de Fcfa facturés, l’aménagement de 3000 hectares nouveaux pour la riziculture.
Par ailleurs, d’autres actions ont été menées comme la mise en œuvre de l’ensemble des recommandations des plans de gestion environnementale et sociale des projets en cours, la réalisation de l’entretien du réseau hydraulique à hauteur de 106%, dont 101% pour le réseau primaire, 114% pour le réseau secondaire et 62% pour le réseau tertiaire et un taux de mobilisation du crédit agricole de campagne de 92,31% avec un taux de remboursement de 85,94%.
Malgré ces avancées, fera-t-il remarquer, certains indicateurs restent encore en souffrance. En effet, le rythme des aménagements et des réhabilitations est encore lent. Seulement 19,54% des prévisions ont été réalisés, les organisations paysannes demeurent peu performantes. Seulement 12, 41% d’entre elles ont élaboré leur bilan, 5,50% ont adhéré aux services de conseil de gestion privée et aucune organisation paysanne n’a fait l’audit de ses comptes. Et enfin, le niveau d’aménagement des baux accordés aux privés reste faible avec 17,52% de terres aménagées et mises en valeur.
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