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Mali : nos soldats souffrent-ils de la soudanite ?
Publié le samedi 16 mars 2013  |  Causeur.fr


© Autre presse par EMA
La force africaine poursuit son déploiement, avec l’arrivée régulière de nouveaux contingents.
Opération Serval : point de situation du 20 janvier 2013.La force africaine poursuit son déploiement, avec l’arrivée régulière de nouveaux contingents. Aujourd’hui, ce sont plus de 250 nigérians, une centaine de togolais et une cinquantaine de béninois (en photos) qui ont rejoint Bamako pour former les contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA). D’autres contingents doivent encore arriver les prochains jours.


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À l’époque de la conquête coloniale, quand ce qui allait devenir le Mali s’appelait encore le Soudan, les soldats français rêvaient d’action d’éclat, de faits d’armes et de décorations. Tous voulaient croire en la terre promise, la « pépinière à galons » qui selon le mot du lieutenant Gaston Lautour dans son Journal d’un spahi au Soudan donnait « la mort ou l’épaulette, l’anémie et la fièvre, parfois la gloire ». Pourtant, la maladie, l’ennui et le désenchantement furent plus souvent au rendez-vous que la gloire. Et une maladie étrange frappait les troupes : la soudanite…
À défaut d’assouvir leurs rêves de combats, les coloniaux se contentaient le plus souvent de tenir garnison. Déplacés d’un poste à l’autre, ils n’avaient guère l’occasion de s’installer durablement. Il leur fallait alors s’adapter au mieux à une situation provisoire dont rien ne permettait de présager la durée. De quelques jours à quelques mois, rarement plus, les séjours se déroulaient au rythme des changements d’affectation. Impossible, dans ces conditions, de s’installer confortablement. La plupart du temps, les tâches étaient réduites et la chaleur accablante de la saison sèche tout comme les pluies diluviennes de l’hivernage réduisaient encore les occasions de s’occuper utilement. De fait, la plupart des militaires, fatigués et anémiés, étaient incapables de fournir le moindre effort. Ainsi les jours s’écoulaient-ils, interminables et monotones. Les heures des repas étaient les plus agréables, puisqu’elles permettaient de se réunir et de bavarder. L’on parlait alors des campagnes précédentes, de colonies lointaines et d’exploits passés. Très rapidement écrivait encore Lautour, la mélancolie prenait le dessus et les souvenirs du pays revenaient à la surface : « toutes ces conversations, ces longues causeries dans la nuit étoilée se terminaient toujours de même et finissaient par converger vers un même souci, un même attrait : la France ! »
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