Suite à notre article : « L’égoïsme de certains cadres vivants à Bamako hypothèque le développement du cercle Yorosso », publié dans le journal ‘’Démocrate-Mali’’, dans sa parution du mercredi 19 avril 2017, la rédaction a été interpelée et souvent remerciée par des ressortissants de Yorosso pour son travail.
Parmi les nombreuses interpellations que la rédaction a reçue, celle qui a le plus marqué notre attention, a été Kloussama Goita, Président de la Section des Comptes de la Cour Suprême du Mali, non moins Président de l’Association pour le Développement du Cercle de Yorosso (ADCY). Un gros calibre, homme influent, respecté et connu de tous.
Homme intègre ? Selon lui, il se bat ou du moins a fait de son mieux pour ‘’Yorosso’’, sans prononcer le mot ‘’cercle’’ de Yorosso, composé de 9 communes. Pour preuve, il a dit : « si Kiffosso n’est pas développé, ce n’est pas mon problème ». Ce qui sous-entend que le calvaire des autres n’est pas ses oignons. Même l’état de la route du poisson. ‘’Aye wa, bè b’i ba bolo’’, disait l’autre.
Le Journal ‘’ le Démocrate-Mali’’ ne cherchait à nuire l’image de personne. Mais la vérité est là : le cercle de Yorosso est sous développé. Comme on le dit dans certains milieux : un cercle oublié par les dirigeants.
Il faut impérativement une union sacrée entre tous les fils, hommes, femmes, étudiants, commerçants (s’il y en a), du cercle de Yorosso pour le faire sortir du gouffre. Cela ne peut pas se faire tant que les hauts cadres ne se donnent pas la main et se parlent.