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Ras Bath, Yalkoué du ‘’ Le Pays’’, Dramé du ‘’Le Sphinx’’, Cheick Hamalla Sylla de ‘’ L’Aube’’ : Ces hommes qui coupent le sommeil au régime IBK
Publié le mercredi 3 mai 2017  |  Le Démocrate
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© aBamako.com par Momo
Grand meeting de la société civile
Bamako, le 25 octobre 2014. La société civile malienne a tenu un grand meeting pour la défense de l` intégrité territoriale du pays.
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Le chroniqueur activiste Youssouf Mohamed Ali Bathily alias ‘’ Ras Bath’’, les Directeurs de publication des journaux ‘’ Le Pays’’, ‘’L’Aube’’ et ‘’ Le Sphinx’’ respectivement Boubacar Yalkoué, Cheick Hamalla Sylla et Adama Dramé, sont des hommes qui se sont dressés contre la mauvaise gestion instaurée par le président IBK. Ils dénoncent, sans répit, la gestion chaotiquement chaotique du régime IBK. Coupant, en ce moment-ci, le sommeil au régime IBK, ils sont devenus du coup objet de discussion dans les salles du Conseil des ministres et dans les salons feutrés.

« Tant qu’il y aura la mauvaise gouvernance instaurée par un régime, il y aura des gens qui se rebellent…Tant qu’il aura de la dictature, la corruption, la gabegie, il y aura des défenseurs de la République ». Ces quelques passages de la chanson du reggeaman Burkinabè Jah Verity riment bien au chroniqueur activiste Ras Bath et aux journalistes Boubacar Yalkoué du journal ‘’ Le Pays’’, Adama Dramé du journal ‘’ Le Sphinx’’ et Cheick Hamalla Sylla du journal ‘’L’Aube’’. Ces hommes qui dénoncent la mauvaise gestion du président de la République IBK. Un Président qui, plébiscité à plus de 77% de suffrage à la magistrature suprême du Mali, fut une grande déception à cause de sa gestion catastrophique.



Cette gestion catastrophique d’IBK est devenue l’objet du combat du chroniqueur activiste Youssouf Mohamed Bathily alias Ras Bath concepteur du Collectif pour la défense de la République (Cdr). C’est sur les ondes de la Radio Maliba Fm à travers son émission ‘’ Cartes sur table’’ qu’il a commencé à fustiger la mauvaise gestion du régime IBK. Son émission devenue célèbre et très écoutée fut suspendue et Ras Bath arrêté. La suite, on la connait…

Courageux et très déterminé à s’exprimer et défendre l’intérêt du peuple, Rasta passe par les supports médiatiques(les meetings, les vidéos postées sur les réseaux sociaux) pour faire passer ses messages ; messages dans lesquels, il dénonce avec véhémence les pratiques mafieuses et néfastes du régime. Devenu là aussi très gênant pour eux, les gouvernants actuels tentent de freiner le Rasta. Ces différents meetings qui se tiennent dans les différentes communes du District de Bamako ont été conditionnés désormais aux autorisations délivrées par les maires. Conscient que pour la défense de la Patrie aucun sacrifice n’est de trop, Ras Bath tient ses meetings dans les domiciles des personnes acquises en sa cause. Le régime IBK n’est pas parvenu à stopper cela. Avec son slogan ‘’ Choquer pour éduquer’’, Ras Bath (dont le père est d’ailleurs ministre de la République) est aujourd’hui, force est de reconnaitre, devenu une problématique sans solution pour le régime.

Des lignes éditoriales acerbes

Tout comme Ras Bath, les directeurs de publication des journaux ‘’ Le Pays’’, Boubacar Yalkoué, ‘’ Le Sphinx’’ Adama Dramé et ‘’L’Aube’’ Cheickna Hamalla Sylla se sont dressés contre la mauvaise gouvernance du régime IBK. Leurs lignes éditoriales sont très acerbes contre le pouvoir. A travers leurs éditos, ils dénoncent la corruption et la gabegie qui sont devenues monnaie courante du régime. Si Adama Dramé parle surtout et le plus souvent de la gestion familiale du pouvoir d’IBK. Yalkoué et Sylla fustigent le régime IBK pour avoir instauré un climat infernal au Mali. Ils ne cessent de dénoncer IBK à travers son slogan de campagne : “le Mali d’abord,…le bonheur des Maliens” qui a tout simplement accouché de l’humiliation et de la honte. Son slogan “le Mali d’abord,…le bonheur des Maliens” qui est bien loin d’être une réalité, a laissé place à ‘’ma famille d’abord’’.

En véritables défenseurs des sans voix, ils fustigent à travers leur canard la gestion catastrophique instaurée par le régime IBK qui a rendu l’armée malienne plus impuissante et interdite de pénétrer dans la région de Kidal. Et l’insécurité qui a atteint son paroxysme sous le règne d’IBK, lui qui avait juré la main sur le cœur de ne pas négocier avec les hommes armés. Sur le terrain, la réalité est tout autre.

En ce qui concerne le volet de l’emploi, là aussi ils dénoncent la promesse de création de 200 .000 emplois qui a laissé malheureusement place à la destruction de plus 5 000 emplois existants par la politique de démolition et de libération des voies publiques déclenchée par la Gouverneure du District de Bamako. « Nous découvrons avec honte et humiliation un régime corrompu avec des scandales à gogo, un régime basé sur l’impunité. Où est la lutte contre la corruption tant chantée ? Rien que la mauvaise gouvernance inédite ! Où est la promesse d’amélioration des conditions de vie de la population ? La vie est devenue de plus en plus chère ; la misère, la galère, la pauvreté sont notre quotidien ». Tels sont quelques passages publiés dans une des livraisons du journal ‘’ Le Pays’’.

En tout cas, c’est un secret de polichinelle, ces hommes, journalistes deviennent les pires cauchemars du régime IBK. Quelle mesure et stratégie prendre contre eux ? Voilà la difficile équation que le régime IBK tente de résoudre en vain.

La Rédaction

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