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Ouverture de la 1ère session du Haut conseil des collectivités au titre de 2017 : Les constats positifs de Mamadou Satigui Diakité
Publié le mercredi 3 mai 2017  |  L’Essor
Session
© aBamako.com par A S
Session ordinaire du haut conseil des collectivités
Bamako, le 02 mai 2017 le haut conseil des collectivités a tenu sa Session en présence du ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Mme Diarra Raky Talla
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La première session du Haut conseil des collectivités (HCC), au titre de l’année 2017, a démarré hier. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président de l’institution, Mamadou Satigui Diakité. Elle s’est déroulée en présence du ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Mme Diarra Raky Talla, qui représentait le Premier ministre. La session, qui va se poursuivre jusqu’au 31 mai, propose à son ordre du jour 3 points principaux : le renouvellement du bureau de l’Institution, l’examen des textes soumis par le gouvernement « pour avis » ainsi que les questions diverses. L’occasion était bonne pour le président du Haut conseil des collectivités de s’exprimer sur des événements qui ont marqué le premier semestre de l’année 2017, à savoir « la kyrielle de crises, de grèves, de revendications catégorielles ». « Pour la santé, nous avons ressenti avec tristesse et douleur l’absence de soins aux populations pendant une si longue durée », a regretté Mamadou Satigui Diakité. Pour lui, « la question était de pouvoir maintenir l’équilibre, autrement dit de répondre à la demande sociale, certes légitime, en tenant compte des possibilités des finances publiques ». Selon M. Diakité, le « dénouement heureux de la récente grève dans le secteur de la santé augure d’un renforcement du dialogue responsable ». A cet effet, il a apprécié « la main tendue du président de la République » à tous les protagonistes. « Une convergence de bonne volonté, un esprit constructif, anticipatif et partagé par tous, une grande tolérance et une objectivité d’analyse, c’est ce dont le Mali a le plus besoin », a soutenu M. Diakité. Les avancées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation ont été également évoquées par le président du Haut conseil des collectivités. Pour lui, beaucoup d’événements témoignent de ces avancées, à savoir la mise en place des Autorités intérimaires dans toutes les régions septentrionales, l’installation du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), la bonne tenue des élections communales et celle de la Conférence d’entente nationale, qui selon lui, a été une « véritable rencontre inclusive ». A en croire M. Diakité « cette session intervient également après le succès éclatant remporté par l’organisation du Sommet Afrique-France qui a prouvé aux yeux du monde que le Mali est debout et prêt à jouer sa partition dans le concert des nations. Ce retour de notre pays dans le giron international se traduit également par la confiance de plus en plus retrouvée des partenaires techniques et financiers. L’octroi d’une aide budgétaire supplémentaire de 10 millions de dollars (NDLR, environ 5 milliards de Fcfa) à notre pays par la Banque mondiale en est la belle illustration », a apprécié le président du Haut conseil des collectivités. Lequel a aussi loué « la méthodologie pédagogique » de son institution qui, de son installation le 5 avril 2002 à nos jours, est centrée sur un « planning de ses activités et l’adoption de ses plans d’action stratégiques». Mamadou Satigui Diakité a aussi évoqué les contributions de son institution à l’amélioration des conditions d’exercice de la libre administration des collectivités territoriales, à la création d’un environnement propice au développement local et régional et à l’amélioration de la qualité de la vie des citoyens à l’intérieur des collectivités. Pour le président du Haut conseil des collectivités, « en contribuant aux opérations de mise en place des Autorités intérimaires, l’institution a été fidèle à sa mission constitutionnelle de donner son avis sur toute politique de développement local et régional et de faire des propositions ».

Khalifa DIAKITÉ
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