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Un cinquième soldat français tué au Mali, trois blessés
Publié le dimanche 17 mars 2013  |  AFP


© AFP par DR
Le président français, François Hollande


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PARIS - Un soldat français a été tué et trois autres
ont été blessés, samedi lors d’une mission de fouille dans le nord-est du
Mali, ont annoncé dimanche l’Elysée et la Défense, ce qui porte à cinq le
nombre des soldats français tués depuis le début de l’opération Serval, le 11
janvier.
Agé de 24 ans, le caporal Alexandre Van Dooren, du 1er régiment
d’infanterie de marine d’Angoulême, a trouvé la mort quand le véhicule blindé
dans lequel il se trouvait a sauté sur un engin explosif. Il était engagé au
Mali depuis le 24 janvier.
"Il mérite comme ses camarades l’hommage de toute la Nation, a déclaré à
Toulouse le président François Hollande, qui a ajouté: "Je pense à sa famille
et notamment à sa conjointe enceinte".
Selon l’état-major des armées, trois soldats français ont été blessés par
l’explosion, dont "deux assez sérieusement". Ils ont été évacués vers
l’antenne médicale de Tessalit et devaient être rapatriés ensuite vers la
France. Les opérations françaises se poursuivaient dimanche dans la région.
Dans un communiqué, le président François Hollande a salué la détermination
des forces françaises "dans l’ultime phase, la plus délicate, de leur mission"
au Mali.
"C’est alors qu’il participait à une mission de fouille et de destruction
de caches terroristes au sud de Tessalit, dans le massif des Ifoghas", que le
caporal "a vu son véhicule exploser sur un engin ennemi", a indiqué pour sa
part Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, également dans un
communiqué.
L’incident s’est produit dans une vallée située au sud de celle
d’Ametettai, le sanctuaire d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dont les
soldats français et tchadiens ont repris le contrôle début mars, à une
soixantaine de km au sud de Tessalit.
Samedi en milieu d’après-midi, alors qu’un peloton blindé progressait vers
les sud, l’AMX10 de tête a été touché par une explosion, a précisé le
porte-parole de l’état-major, le colonel Thierry Burkhard. L’AMX10 est un
véhicule de combat à six roues équipé d’un canon de 105 mm.
L’incident n’a été suivi d’aucun accrochage avec des combattants islamistes
réfugiés dans cette zone, a-t-il précisé. Selon le porte-parole, "deux caches
de vivres et d’armes ont été découvertes et détruites" lors de l’opération.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a également rendu hommage dimanche
au caporal tué au Mali.
Le caporal Van Dooren est le 5e militaire français tué au Mali et le
premier victime d’un engin explosif (IED), depuis le début de l’opération.
Trois d’entre eux sont morts courant mars, dans les Ifoghas et la région de
Gao (nord).
1.200 soldats français et 1.500 tchadiens traquent actuellement les
combattants islamistes dans le massif des Ifoghas. Des opérations qui "seront
menées jusqu’à leur terme", écrit le ministère de la Défense.
Les soldats tchadiens qui opèrent en coordination avec les français ont
perdu pour leur part une trentaine d’hommes depuis le début des combats dans
cette région montagneuse. Selon la défense, plus d’une centaine de combattants
islamistes ont par ailleurs été tués lors des violents combats qui s’y sont
déroulés depuis la mi-février.
Environ 4.000 soldat français sont actuellement déployés au Mali, où ils
ratissent notamment cette zone proche de la frontière algérienne.
Le président Hollande a annoncé le 6 mars une diminution du nombre des
soldats français déployés au Mali "à partir du mois d’avril". Dans son hommage
aux victimes de Mohamed Merah dimanche à Toulouse, le chef de l’Etat a
souligné le lien entre la lutte contre le terrorisme sur le territoire
national et l’opération contre les groupes islamistes au Mali, où il a jugé
que la France faisait "son devoir".

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