Journée mondiale de la liberté de la presse : Les élèves policiers sensibilisés sur le travail des journalistes

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Publié le jeudi 4 mai 2017 | Le Républicain

© AFP
La presse malienne
Un homme en train de lire ses journaux

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, Kunafoni.com en partenariat le bureau de l’UNESCO à Bamako et le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a organisé, le mercredi 3 mai 2017, une conférence- débat entre les membres des forces de sécurité et les journalistes sur le thème : « Le rôle des forces de sécurité dans la consolidation de la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. ».

C’était à l’Ecole nationale de la police de Bamako en présence des représentants du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, de l’UNESCO, de l’OIF, du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme(HCDH).

Cependant, il faut noter que ce débat a permis d’aborder beaucoup de questions sur les difficultés liées à la bonne collaboration de part et d’autre entre les deux corps de métiers qui sont intimement liés pour la bonne marche de la nation. Il s’agit d’une part de la suffisance constatée parfois chez certains journalistes face aux forces de sécurité dans la recherche de l’information et d’autre part, la réticence des forces de sécurité sur l’information.

A ce propos, une équipe de Kunafoni.com a présenté un débat râpé et un sketch visant à sensibiliser les journalistes et les forces de sécurité dans l’exercice correct et du respect de l’éthique et de la déontologie qui régissent leur profession. Aux termes des discussions, les participants ont compris la nécessité du renforcement des liens de partenariat et de collaboration entre les deux parties.

A cet effet, le directeur de l’Ecole nationale de la police, Mamy Sylla a promis à l’assistance que certains journalistes seront bientôt invités par son école pour former les élèves policiers afin de mieux comprendre le travail des journalistes et renforcer la collaboration.

Moussa Dagnoko

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