La 9e édition du festival de l’or blanc Daoulaba se tiendra dans la capitale du Méguetan Koulikoro du 18 au 21 Mai 2017. En prélude à cette grandiose fête ou le coton sera au cœur des débats, les organisateurs étaient devant la presse le Vendredi 28 Avril 2017 dans la salle de conférence du ministère de l’Industrie afin d’éclairer la lanternes des journalistes sur l’état d’organisation du festival, tout en détaillant l’alléchant menu concocté pour eux durant les quatre jours du festival à Koulikoro.
« Le festival de l’or blanc Daoulaba s’inscrit depuis son lancement en 2007 sur le terrain de la valorisation des savoirs-faires et la recherche d’alternatives au chômage et à la pauvreté à travers la transformation du coton », a expliqué Awa Meité, la directrice du festival de l’or blanc Daoulaba. Selon elle, cette perspective est indéniablement de nature à contribuer à la résolution de la douloureuse crise migratoire auquelle le pays fait face. La directrice du festival a affirmé que le festival Daoulaba offre un espace d’échange dans le contexte des mutations économiques, sociales et écologiques en cours et la nécessité de la solidarité avec les producteurs et productrices, les artisans et artisanes de la filière de l’industrie textile.
Awa Meité a noté que le thème de cette 9é édition du festival qui est « Femmes, jeunes et migrations : Dignité et sécurité, le rôle du coton dans la recherche d’alternatives » met en exergue le phénomène de l’immigration qui, selon elle, est devenu pendant cette dernière décennie une crise mondiale qui touche l’Afrique plus que tout autre continent. La directrice du festival Daoulaba a touché du doigt certaines conséquences déplorables de l’émigration tout en soutenant que la solution du maintien des bras valides sur place qui pour la plupart terminent leur vie au fond des océans essayant de rejoindre les cotes européennes à la recherche du bonheur.
« Le bonheur se trouve en Afrique et il suffit juste de valoriser le secteur du coton pour maintenir les jeunes africains sur place. Ce festival se veut être un précurseur de ce long chemin et avec l’accompagnement des autorités le rêve deviendra une réalité », insiste-elle. Elle a épluché le programme du festival que tournera autour des conférences débats, des animations festives et pédagogiques autour du coton, des défilés de mode avec à la clé un prix Chis Seydou en honneur à l’illustre styliste malien qui a consacré sa vie en la promotion du coton.
Le parrain de cette 9é édition du festival est le ministre du Développement industriel Mohamed Aly Ag Ibrahim ainsi que le PDG de la CMDT Baba Berthé. Les deux personnalités se sont réjouis de leur association à cette édition du festival tout en rassurant qu’ils feront leur possible afin qu’il soit une réussite. Signalons que le festival se déroulera sur les berges du fleuve Niger à Koulikoro, une ville qui deviendra pendant les quatre jours du fleuve le port fluvial d’antan.