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IBK : Le Malien ne mange pas la route
Publié le jeudi 4 mai 2017  |  Le Pays
Ouverture
© aBamako.com par Momo
Ouverture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 27 mars 2017 le président IBK préside la Conférence d’entente nationale au palais de la culture
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Depuis quelques jours, des publicités à coup de fanfare ont lieu à travers le Mali. Les proches du régime se tapent la poitrine pour la simple raison qu’IBK s’est enfin réveillé. En un premier temps, il a décidé de donner au peuple malien des routes. Avec des enveloppent alléchantes, des milliards de nos francs, certaines zones du Mali se verront bientôt débarrasser du calvaire qu’elles subissent à cause de l’état des routes.

Cela est une bonne chose. Un pays ne peut être développé sans désenclavement. Mais au regard de la panoplie de priorités au Mali, IBK doit en un premier temps s’investir dans certains secteurs indispensables à la vie. Pendant plus de quatre ans, le monde agricole souffre pour raison de mauvaise politique sanctionnée par une corruption à ciel ouvert. Un constat amer qui a eu un sérieux impact négatif sur le panier de la ménagère. Tout est devenu cher.

En marge de cette remarque, il y a l’éducation et la santé. Pour ces secteurs relégués par IBK au second plan pendant quatre ans, il a fallu le rapport de force employé par les braves femmes et hommes de ces secteurs pour avoir gain de cause quant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

IBK n’est pas sans savoir que sans Education, il n’y a pas de Nation forte. Elle est le socle de l’émergence. Il n’est pas aussi sans savoir que sans santé rien n’est possible à réaliser comme œuvre humaine. Elle est le premier support sur lequel repose tout dans la vie.

IBK a perdu du temps pour rien. Quatre ans sans résultats au bénéfice de la demande sociale.

Certes, la route est une bonne chose mais qu’IBK sache que son peuple ne mange pas la route. La vie, elle est toujours chère. Qu’il s’emploie à résoudre ce problème. Sinon, les routes seules ne suffisent pas pour dresser un bilan, chercher à convaincre le peuple pour un second mandat.

Boubacar Yalkoué
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