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Edito : IBK tancé par Marine LEPEN
Publié le jeudi 4 mai 2017  |  Carrefour
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Les français trouvent toujours une occasion pour mettre la pression sur IBK, afin de réaliser ce qu’ils veulent au Mali. Le régime socialiste français et, surtout Yves Le Drian Ministre français de la défense, savent comment faire paniquer le Président malien IBK, afin d’obtenir ce qu’ils veulent du Mali. D’abord, l’hexagone a utilisé ses soldats le 21 mai 2014 pour sauver les groupes armés notamment touaregs, pour maquiller la victoire des FAMas en les chassant de Kidal et imposer la signature d’un accord qui à tout point de vue divise le Mali en deux entités. Les hommes bleus et arabes d’un côté dans les régions du nord et les autres ethnies dans les régions du sud. Malgré tous les boucans faits autour de cet accord, il reste inapplicable, deux ans car des nombreux points de blocage subsistent. Aucune des deux parties n’est satisfaite de cet accord. Elles ont fini par ployer les genoux sous la pression de la France et de l’Algérie.

Après qu’IBK ait dit que les négociations étaient terminées avec la signature de l’Accord du 15 mai 2015, quelques jours après, il prend du recul sous la pression de la France en prenant la direction d’Alger pour signer le revolver sous la tempe un accord subsidiaire appelé ‘’Entente’’. Cette entente livre l’ensemble du nord aux rebelles Touaregs en terme de gestion administrative et sécuritaire. Malgré les protestations de la majorité des populations des régions du nord, vaille que vaille Koulouba a fait le forcing pour sa mise en œuvre. Tout simplement, parce que Yves Le Drian a dit deux jours après la signature de l’Accord de 20 juin 2015 par la coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) que les peuples du nord et du sud ont essayé de vivre ensemble, mais que cela n’a pas été possible. Par conséquent, qu’il faille désormais inventer une autre forme de coexistence entre les communautés.



Au-delà de cela, il fallait également signer sous la pression de la France un traité de coopération le 16 juillet 2014 pour donner la base de Tessalit à Paris sous prétexte de lutter contre les crimes transfrontaliers et le trafic de drogue. Cet accord, permet au détachement français de circuler sans restriction et sans avoir l’autorisation de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire malien. L’Etat malien n’a aucun droit, de regard et encore moins un moyen de contrôle sur les agissements des troupes présentes sur son sol. Par contre la France a pris bien soin d’incorporer au sein des unités maliennes des détachements de liaisons et d’appui afin de garder un œil sur les actions de ces derniers.

L’insécurité généralisée au nord du Mali et au sud a été une occasion inespérée pour que le même Yves Le Drian somme IBK à prendre des initiatives pour intégrer les populations du nord au reste du Mali.

Lors du premier tour de l’élection présidentielle en France, les deux plus grands partis Français ont été balayés par la vague associative la France en marche d’Emmanuel MACRON et la fille fervente partisane de l’antisémitisme, il s’agit de Marine LEPEN qui se retrouve au 2ème tour. Les maliens pensaient que le détenteur du pouvoir et le Mali avaient fini avec la pression du régime socialiste français. Malheureusement Marine LEPEN qui se croit, à l’Elysée nous menace déjà. Son représentant disait le mardi matin sur les antennes de RFI que le Mali doit accepter certaines choses notamment la signature de l’Accord de reconduite des maliens en situation irrégulière. Pour lui, la France a fait des sacrifices pour sauver le Mali en 2013. Donc en retour, le Mali doit accepter de signer le dit accord de reconduite. La manière de le dire laisse apparaitre une menace si le Gouvernement refusait de se plier au diktat de l’Europe.

Que dire par conséquent des exploitations de ressources minières que la France fait depuis 2013 et l’enterrement des déchets nucléaires qui se passe sur notre territoire au nez et à la barbe des autorités maliennes ?

Par cette pratique, la santé des générations futures dans ces zones est compromise.

La Rédaction

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