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« Bamako ville propre » : Un concours pour assainir la capitale
Publié le jeudi 4 mai 2017  |  Le 22 Septembre
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Cette action citoyenne vise à pérenniser les acquis enregistrés lors de l’organisation du 27ème sommet Afrique-France en matière d’assainissement et de préservation d’un meilleur cadre de vie dans notre capitale
L’engagement et l’attachement de la première Dame du Mali Mme Keita Aminata Maïga à l’endroit d’un environnement propre, loin de toute salubrité, n’est plus à démontrer. Cet engagement citoyen qu’elle a voulu toujours mettre au service de la Nation remonte depuis la création de son Ong «AGIR ». C’est pourquoi, elle a personnellement rehaussé par sa présence le niveau de la cérémonie consacrée au lancement du projet : concours « Bamako ville propre ».
Première édition du genre, ce projet est l’initiative du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, en partenariat avec le Comité national d’organisation du sommet Afrique France (CNOSAF).
En plus de la première du Dame, la cérémonie de lancement a enregistré la présence de trois (3) ministres de la République. Il s’agit de Mme Keita Aïda M’Bo, de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Samaké Aïssata Founé Migan, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et Mme Traoré Seynabou Diop, de l’Equipement et du Désenclavement. Etaient également présents le président du Cnosaf, Abboulah Coulibaly, plusieurs directeurs des structures travaillant dans le domaine de l’assainissement, des conseillers municipaux des différentes communes du District de Bamako, des promoteurs d’Ong dont les activités sont dédiées à la cause d’un environnement sain.
Pour le représentant du maire de la commune IV du District de Bamako, ce 29 avril 2017 restera gravé pour toujours dans la mémoire des habitants de ladite municipalité. Pour cause, elle a servi de cadre au lancement de cette 1ère édition du concours « Bamako ville propre. C’était au Palais des sports de Bamako, Salamata Maïga Il a rappelé quelques actions qui ont été initiées par Mme la première Dame. Il s’agit entre autres de l’évacuation du grand dépôt d’ordures de Lafiabougou, du curage de certains caniveaux de Bamako etc.
Mme Keita Aïda M’Bo, dans une présentation succincte, a évoqué les raisons qui encouragent l’initiation dudit projet. Ce concours vise à pérenniser les acquis de l’assainissement, lors du sommet Afrique-France. Aussi, il est là pour traduire la volonté des autorités politiques et administratives en matière de sensibilisation et de communication pour un réel changement de comportement en faveur de l’amélioration du cadre de vie des populations du District de Bamako.
Le projet va se concrétiser autour d’un certain nombre d’activités. Celles-ci sont entre autres : l’information et la sensibilisation de la population sur le balayage des quartiers, des écoles et de curage de caniveaux. Il concernera aussi, le ramassage et transports des déchets vers la décharge finale ; l’embellissement des quartiers et artères principales ; le suivi et l’évaluation périodique de l’état de propriété des sites ; la recherche de partenariats au niveau national et internationale pour accompagner le projet ; la rencontre avec les acteurs (collectivités territoriales, familles fondatrices de Bamako, les communicateurs traditionnels) etc.
La première Dame est consciente des énormes défis liés à l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement. Pour elle, ceux-ci doivent être relevés pour éviter leurs conséquences néfastes sur la santé et le bien-être de nos populations a estimé la première Dame. Elle a aussi salué l’engagement du gouvernement à travers sa politique de « l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous ». Parlant de l’insalubrité de Bamako et des capitales régionales de notre pays, Mme Keita Aminata Maïga dira que c’est une situation qui nous impose une prise de conscience à la fois individuelle et collective. « C’est une question de santé publique et l’ensemble des citoyens doit adhérer aux changements de comportement en faveur d’une meilleure qualité de vie.
La promotrice de l’Ong « AGIR » a également rappelé quelques actions déjà initiées et qui sont en cours de l’être. Il s’agit de l’opération Dourouni, de l’opération Sotrama et l’opération Taxi.
Diakalia M Dembélé
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