Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

Suite au dénouement heureux de la crise du foot ball : Un citoyen malien félicite le Ministre Poulo
Publié le vendredi 5 mai 2017  |  L'Observatoire
Championnats
© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.
Comment


Le Sport Roi a connu des zones de turbulence. Ces turbulences sont nées des crises de confiance entre les dirigeants de cette structure faitière. Des querelles de clochers ont eu raison du Football malien. Le Ministre des Sports, en bon arbitre, a demandé à ses dirigeants, il s’agit bien des dirigeants de la FEMAFOOT, à s’entendre sur l’essentiel afin de mettre notre Football sur les rails. Mais, ce fut en vain.
Face à la témérité des uns et l’indifférence des autres, le Ministre des Sports a pris les mesures qui s’imposent en pareille circonstance en dissolvant purement et simplement le Comité Exécutif de la FEMFOOT avec à sa tête le Contrôleur Général de Police Boubacar Baba Diarra, le très respecté de la FEMAFOOT.

Cette dissolution a donné lieu à des commentaires tous azimuts entre pro et anti dissolution.

Le Premier Responsable des Sports a essuyé toutes sortes de critiques venant des fans et amateurs du Foot. Chacun y allait de ses commentaires. Des individus zélés aux ordres du Président du Comité Exécutif dissout sont allés jusqu’à traiter le Ministre d’apatride. Mais, malgré tout, le Ministre Housseïni Amion Guindo alias Poulo, est resté de marbre sur sa décision. Toutefois, il a avancé des raisons sur cette dissolution, contenues dans les textes régissant le football malien. Quoi de plus normal pour un Ministre en charge des Sports d’appliquer les textes.
L’occasion faisant le larron, des agitateurs se sont mis dans la danse pour fustiger le Ministre et ses collaborateurs, tout en les traitant de tous les noms d’oiseau.

Comme le disait un savant contemporain : «La grandeur d’un Homme se trouve dans sa capacité à se retenir et non dans celle à donner des répliques à son adversaire». Poulo fait partie de ces catégories d’Hommes qui encaissent des coups bas. En le faisant, il a honoré les siens qui savent se réserver en des pareilles circonstances. «Bon sang ne saurait jamais mentir », a-t-on coutume de dire chez nous. Poulo, tu n’as fait que confirmer cette assertion en sauvant l’honneur de la communauté Dogon à laquelle tu appartiens. Tu as fait la fierté de ta Communauté qui te reconnait et te reconnaitra pour toujours ton courage.

Par ton acte, tu as redoré le blason du football malien qui sort d’une crise profonde par la faute des gens soucieux seulement de leurs intérêts sordides aux dépens de l’intérêt général. Les ennemis qui ont accepté de faire la paix des braves à quelques heures de la date butoir du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) l’ont fait pour leurs propres intérêts et non pour le bien-être de notre Sport roi qu’est le football. Car, ils savaient à l’avance la sentence du TAS qui était sans appel à leur endroit.

A mon cousin et Chef du Gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga, j’exprime mes reconnaissances pour la gestion judicieuse de la crise. A travers son acte, le Chef du Gouvernement a posé un acte historique qui a grandi son cousin Dogon du Ministère des Sports qui s’était engagé sur cette voie dès sa nomination à ce poste. Tous ceux qui pensent à l’humiliation du Ministre des Sports se détrompent. Loin s’en faut, le Ministre Housseïni Guindo en sort grandi pour avoir pris la courageuse décision de dissoudre l’instance dirigeante du Football et qui, par la suite, est parvenu à mettre tous les acteurs ensemble.

Sans déverser dans des actes de travers, je dis bravo à Poulo pour sa gestion définitive de la crise du Football. Il nous faut des Poulo de ce genre dans toutes les structures publiques, parapubliques et même privées. Car, il ne suffit pas de dénoncer des situations, mais de prendre des décisions qui s’imposent pour parvenir à bout des problèmes une fois nommé à la tête d’un poste de responsabilité.

Si gouverner c’est prévoir, je dis aussi que gouverner c’est s’assumer.

Contribution de M. Amadou Djiguiba, Habitant au quartier de Daoudabougou, en Commune V du District de Bamako
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment