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Promotion de la paix et de la réconciliation : Deux programme À pied d’oeuvre
Publié le vendredi 5 mai 2017  |  L’Essor
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Le Mali, en signant l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du processus d’Alger, s’est engagé dans un processus de post-conflit qui va permettre la mise en place des collectivités territoriales décentralisées en vue d’accélérer le développement local et régional durable, facteur de paix et de cohésion sociale. C’est dans cette optique que le ministre de la Réconciliation nationale, Mohamed El Moctar, a procédé vendredi dernier, au lancement des projets de promotion de la paix et de la réconciliation au Mali. L’évènement qui s’est déroulé à l’hôtel de l’Amitié, a enregistré la présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Paul Folmsbee, de la directrice Pays de Mercy Corps, Allison Huggins, du directeur des Programmes de l’Association malienne pour la survie du Sahel (AMSS), Elmehdi Ag Wakhina et du maire de la commune II, Cheick Abba Niaré. Pour un coût total de 1 milliard Fcfa, ce projet s’étendra sur 24 mois et concernera Gao, Ménaka et Tombouctou. L’objectif de cette rencontre était de présenter les deux programmes à savoir « Avancer la réconciliation et promouvoir la paix » (ARPP) et « Participer au processus de paix » (PPP) et de discuter des différentes approches de consolidation de la paix dans les régions du nord. A l’entame de ses propos, le ministre a rappelé que la réconciliation nationale et le retour de la paix définitive au Mali constituent une des priorités de l’action gouvernementale. « C’est avec une nation en paix et réconciliée que nous pourrons relever le défi du développement économique et social », a-t-il déclaré avant de préciser que toute l’équipe de son ministère, y compris lui-même, ont conscience de la responsabilité qui leur est confiée. Mohamed El Moctar estime que le travail pour la réconciliation nationale et la paix ne peut se faire sans l’implication des partenaires nationaux et internationaux. Par ailleurs, le ministre a souligné que ces deux programmes, dans leur conception et approche méthodologique, privilégient les initiatives communautaires. Pour lui, ceux-ci seront non seulement une excellente contribution, mais aussi d’un apport précieux au processus de la réconciliation et de la consolidation de la paix au Mali. « Mon ministère, conformément à notre mission de construire et de renforcer une vision partagée et durable autour des priorités de paix, de réconciliation nationale et de cohésion nationale, se tiendra aux côtés de toutes les bonnes volontés afin de soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir la paix et la réconciliation nationale », a assuré le ministre. Selon lui, la paix et la cohésion sociale constituent un chantier commun auquel chacun doit apporter sa contribution, aussi modeste soit-elle. «Le Mali a besoin de la paix non seulement pour amorcer son développement économique et social, mais aussi engager des actions pour l’épanouissement et le bien-être du peuple malien », a-t-il ajouté. Il a saisi l’occasion pour remercier le gouvernement des Etats-Unis pour son soutien à la stabilisation politico-institutionnelle du Mali. Paul Folmsbee a assuré que les Etats-Unis s’engagent à aider le peuple malien à se forger un avenir démocratique, résilient et prospère comme le stipule l’accord de subvention entre les deux pays. Il soutient qu’à travers ce projet, l’USAID vise, entre autres, à s’attaquer aux facteurs qui causent l’instabilité et les conflits afin de prévenir la violence, à promouvoir les transitions politiques et pacifiques pour renforcer la société civile et le respect des droits de l’Homme, à soutenir la gouvernance démocratique efficace. Par ailleurs, l’USAID souhaite investir dans la protection des femmes, des filles et de leur autonomisation afin d’améliorer les perspectives de paix et de sécurité. L’ambassadeur des Etats-Unis s’est dit convaincu que les approches adoptées par ces deux projets, à savoir l’autonomisation des femmes, l’implication des élus, des leaders traditionnels et religieux seront susceptibles de ramener la paix et la réconciliation au Mali. De son côté, Allison Huggins a rappelé la mission de Mercy Corps qui est d’aider et d’accompagner les communautés maliennes à trouver des solutions durables aux conflits. Elle soutient que depuis 2012, Mercy Corps est au Mali afin d’apporter non seulement une assistance humanitaire au Mali, mais aussi de promouvoir le relèvement et la résilience des populations maliennes affectés par la crise. D’après Elmehdi Ag Wakhina, son projet œuvre à travers des activités pilotes afin de renforcer la résilience aux conflits pour une approche évolutive pour la prévention des différents conflits internes et intra-communautaires. En d’autres termes, dira-t-il, le projet crée plusieurs initiatives heureuses adaptées aux réalités sociologiques, économiques et locales par une série d’interactions entre les groupes en conflit dans la communauté. Par ailleurs, ce projet permet de promouvoir la compréhension mutuelle, la confiance, l’empathie et les liens sociaux résilients. Elmehdi Ag Wakhina a indiqué que l’AMSS vise à soutenir un Mali pacifique et prospère grâce aux processus locaux de paix. Il vise notamment à diminuer les conflits violents, à renforcer les capacités des organisations locales et l’augmentation de la résilience communautaire pour soutenir la prévention des conflits. Dans un élan de synergie d’action, ajoutera le directeur de l’AMSS, je réitère l’engagement de ma structure et de ses partenaires, à participer au processus de paix et de réconciliation. Mariam F. DIABATÉ

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