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Commémoration de la fête des travailleurs: Les prochaines revendications de l’UNTM devraient sortir le Mali des profondeurs du classement des bas salaires dans l’UEMOA et la CEDEAO
Publié le samedi 6 mai 2017  |  l'aube d'afrique
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’UNTM
Bamako, le 12 avril 2017 l’UNTM a tenu une Conférence de presse à la bourse de travail
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Le lundi 01er mai 2017, journée aux travailleuses et travailleurs, les militants affiliés à l’Union Nationale des Travailleurs du Mali, UNTM ont pris d’assaut le boulevard de l’indépendance pour célébrer l’évènement. La cérémonie présidée par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Mme Diarra Racky Talla, a enregistré la présence du secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé et d’autres personnalités des syndicats. Cette célébration a été marquée par un défilé des groupements professionnels. Malgré le contexte social tendu, les travailleurs se sont mobilisés en grand nombre.




D’entrée de jeu, le secrétaire général de l’UNTM, a tenu à rappeler que l’année 2016-2017 s’est révélée une année éprouvante non seulement au plan social mais aussi au plan politique et économique. Dans cette optique, le Mali apparaît comme un grand corps malade, alors même qu’il existe de grandes potentialités dont la mise en valeur au profit du peuple, appelle des mesures de gestion saine en amont.

Selon Katilé, faire la politique de l’autruche ne convient plus quand les problèmes se densifient. Avant de mentionner en disant qu’il < nous faut un autre échafaudage politique, car celui installé dans l’après 2016 mars a vite montré ses limites, incapables d’assurer un avenir radieux à l’ensemble du peuple ».

A en croire le Segal de l’UNTM, il faut aussi des élections crédibles. A Yacouba Katilé de prôner une justice sociale se fondant sur des dispositions établissant l’égalité des chances entre les enfants d’une même république. Toutefois, le secrétaire général a fait comprendre que la violation des droits et libertés des travailleurs conduit le pays au despotisme.
C’est pourquoi, il impute la responsabilité des troubles sociaux, qui rendent bancales nos entreprises à l’absence de négociation collective, à l’impossibilité de conclure des Accords d’établissements, au manque de dialogue social bien codifié, sous le prétexte du libéralisme. Aussi, il estime qu’il faut faire table rase de la politique actuelle des revenus et des salaires, pour établir plus d’équilibres entre les corps et les catégories, et pour le départ à la retraite. Il a ensuite fait remarquer que :

« quand l’UNTM opte pour la grève, c’est que le travail ne nourrit plus son pratiquant. Pour finir, il a mentionné que malgré des textes comportant des déséquilibres, les élections de 2018 nous imposent de prendre des initiatives et des responsabilités inédites.
Enfin, il déclare que les prochaines revendications de l’UNTM devraient sortir le Mali des profondeurs du classement des bas salaires dans l’UEMOA et la CEDEAO.
Le représentant du gouvernement, Mme Diarra Racky Talla, ministre du Travail et de la Fonction publique a prôné l’équilibre dans les revendications et la nécessité de renforcer le dialogue social. Le défilé des différents groupements professionnels mettra fin à cette cérémonie.
Douglas Douyon
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