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Semaine nationale de la liberté de la presse : Les jeunes journalistes à l’école de l’histoire de la presse malienne et de la culture des médias
Publié le samedi 6 mai 2017  |  l'aube d'afrique
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© aBamako.com par FS
La Maison de presse du Mali
La Maison de la presse du Mali
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Dans le cadre des activités commémoratives de la semaine nationale de la liberté de la presse, la Maison de la Presse a organisé dans ses locaux, une conférence débat pour éclairer davantage la lanterne des jeunes journalistes sur l’histoire de la presse malienne et de la culture des médias dans un monde en pleine évolution numérique. C’était sous la présidence de Alexis Kalambry, directeur de publication du Quotidien « Les Echos », non moins vice-président de la Maison de la Presse. Il était assisté d’Amadou Barry, journaliste.
Pour brosser la problématique de l’histoire de la presse malienne, les organisateurs ont sollicité les services du Doyen Madou Diarra, ancien journaliste de l’Essor à la retraite. Du haut de ses 70ans, le conférencier dira que l’histoire de la presse malienne remonte depuis le temps du soudan français. Au départ, la presse malienne était un organe de propagande pour le colonisateur, indique le doyen. Avant de souligner que les premiers titres dénonçaient les pratiques du colonisateur. Selon lui, c’est le RDA qui a créé l’Essor qui sera ensuite érigé en quotidien national après l’indépendance. A l’entendre, c’est en 1992, que le régime du CTSP a autorisé le pluralisme de la presse. Il mettra l’accent sur le respect de la déontologie dans l’exercice de ce métier. Pour lui, le journaliste ne doit pas dormir.
A ses dires, « le journaliste ne doit pas être méchant. Il ne doit pas tomber dans la facilité » Madou Diarra de souligner qu’en période de crise, le journaliste doit se tenir à égal distance des protagonistes. Toute information n’est pas bonne à divulguer en cette période, a conclu le vieux Diarra.
Le deuxième sujet de la conférence portait sur la « culture des médias ». Pour le conférencier Diomansi Bomboté, les médias sont des principaux vecteurs de civilisation. Pour lui sous l’effet de la numérisation, nous risquons de perdre nos repères. Selon lui, ce qui est dramatique c’est la consommation inconsciente et irresponsable de ces instruments qui détruisent le fondement de notre société. Pour y faire face, Bomboté a noté que la réforme de l’école est impérative pour l’encadrement. Dans cette politique, le conférencier dit que l’apport des familles est essentiel pour aider et orienter les enfants. Pour finir, Diomansi a maintenu que les médias sont des supports précieux pour la promotion culturelle.
Remy Théra
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