Le 03 mai rappelle la journée internationale de la liberté de la Presse. Dans un monde de plus en plus secoué par les conflits armés et autres formes d’insécurité, les hommes et femmes continuent de payer le lourd tribut de ces tragédies.
Pris pour cibles, ces journalistes informent le peuple au prix de leur vie. Où est passé notre confrère Birama Touré, disparu, sans laisser de trace, il y a plus d’un an ? Pour une presse libre, formée, soutenue, responsable et respectueuse, nous devons nous engager à faire mieux tous les jours, poser des actes concrets profitables à la presse au lieu d’applaudir, sans examen approfondi, des accusations infondées contre notre pays. Toutefois, faut-il comprendre que ne devient pas journaliste qui le veut.
La liberté de presse se repose sur des droits et le respect des exigences, autrement dit des devoirs. Considérés comme 4ème pouvoir, la presse ne saurait être au-dessus de la loi. Comprendre cet équilibre, évoque la problématique de la valorisation de la corporation, notamment la Haute Autorité de la Communication qui exerce pleinement ses difficiles et délicates missions. La loi sur la dépénalisation des délits de presse, devra renforcer les capacités des médias dans le respect de l’éthique et de la la déontologie.
Traoré Henriette Samaké