Cet ambitieux projet initié par la mairie de la commune IV de Bamako en faveur des jeunes déscolarisés, a démarré en 2012 avec 50 premiers bénéficiaires qui ont été reconduits pour cette année, dans le cadre de l’amélioration de leur formation. Viennent s’y ajouter 50 autres jeunes qui constituent la promotion 2013. Ce sont donc 100 jeunes dont la formation sous forme d’apprentissage est actuellement prise en charge par la Mairie de la Commune IV du district de Bamako, au titre du projet d’insertion des jeunes dans la formation professionnelle pour un coût de 10.000.000 de Fcfa entièrement financés par la Mairie. Dans ce montant se trouvent inclus l’indemnité des maîtres artisans, le transport et la nourriture des apprenants.
La cérémonie de lancement placée sous la houlette du premier responsable de la Mairie, Moussa Mara, s’est déroulée le mardi 12 mars 2013 sur l’esplanade de la cour de la commune IV, en présence du président de la Chambre des métiers, Gaoussou Coulibaly, du représentant des maîtres artisans, Mme Diarra Mariam Diakité, du représentant de la Direction nationale de la formation professionnelle, Souleymane Diakité et du représentant du Conseil national des jeunes, Boubacar Baba Keïta.
Le président de la Chambre des métiers, Gaoussou Coulibaly, fera savoir que ce partenariat entre la Mairie et son Institution est fécond parce que la Mairie a tenu parole.
Le représentant de la Direction nationale de la formation professionnelle, Souleymane Diakité, rappellera que la formation professionnelle est le levier de développement d’une nation.
Pour le maire de la Commune IV, ce projet contribue à répondre à l’une des grandes préoccupations du pays : «Nous organisons régulièrement des cérémonies sur cette même place. Personnellement, j’estime que la cérémonie d’aujourd’hui est de loin la plus importante depuis que nous sommes aux affaires. La problématique de l’emploi des jeunes est la première menace pour notre pays dans les années à venir. Si on n’y prend pas garde, dès à présent, cela sera un grand danger pour notre pays», a déclaré Moussa Mara.
Selon lui, cette initiative la commune permet aux jeunes de croire à un Mali nouveau. Avant d’ajouter qu’on peut former la jeunesse en lui donnant les moyens de créer son propre emploi, lui permettant ainsi de subvenir à ses besoins. «C’est pourquoi les multiples initiatives que l’Etat a lancé ont été des demi échecs dans notre pays. Parce qu’il a oublié que la compétence est la chose la plus importante. La jeunesse déscolarisée est plus nombreuse que les diplômés sans emploi», a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que cette initiative de la Commune IV du district de Bamako, en rapport avec les artisans, concerne principalement des déscolarisés pour leur permettre d’avoir une formation professionnelle afin de faciliter leur insertion dans la vie active.