Ce sont en tout 20 consultations régionales et 15 rencontres d’échanges et de renforcement de capacités qui ont été organisées durant les trois ans d’activité du projet. Sans compter les réunions techniques, les différents ateliers qui ont favorisé un sentiment d’implication citoyenne à la gouvernance sécuritaire.
L’hôtel les Coccinelles a servi de cadre le week-end dernier à la tenue de la rencontre bilan du projet de sécurité humaine du consortium Wanep, Gppac et Hsc arrivé à terme. Outre les représentants de Wanep au niveau des différentes régions du pays, ces travaux ont enregistré la présence du Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité et de nombreux partenaires techniques et financiers.
Ce projet, a rappelé le coordinateur national de Wanep-Mali, Boubacar Théra, a démarré en fin 2013. Cette initiative, selon lui, a favorisé «une plateforme d’acteurs de la société civile pour une intégration participative à long terme prenant en compte une approche large de faire face aux défis de la paix et de la sécurité qui a miné les potentiels du pays, suite à la crise de 2012».
S’agissant du bilan, M. Théra de préciser qu’au cours de ses trois années de mise en œuvre, ce sont vingt consultations régionales qui ont été organisées dans les régions du pays et à Bamako et quinze autres rencontres d’échange et de renforcement de capacités au Mali.
Le coordinateur de Wanep Mali qui intervenait au nom du Conseil d’administration a souligné que cette initiative a offert à la société civile une opportunité majeure pour jouer crânement son rôle de relais, de conseil en politique publique et d’expertise afin que la réforme du secteur de sécurité prenne suffisamment en compte les préoccupations des populations civiles. Il a également saisi cette occasion pour remercier les autorités et tous les acteurs de la société civile et des partenaires financiers dont ADA pour leur accompagnement pour la phase de mise en œuvre du projet.
Le représentant régional de Wanep a, au nom du directeur exécutif de Wanep basé à Accra, rappelé que cette évaluation bilan est une phase pertinente de ce projet. Pour ce faire, il a salué la participation active des populations sur le terrain. Tout en rappelant qu’une évaluation à mi-parcours avait été faite au mois de juillet, le représentant régional de Wanep de poursuivre que cette phase permettra surtout de renforcer la participation de la société civile pour la sécurité humaine.
Quant au Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité, l’Inspecteur général Ibrahima Diallo, il a apprécié à juste titre cette rencontre bilan. «En effet, les expériences et l’engagement de chacun de vous seront un atout fondamental pour une implication certaine et responsable de la société civile dans les processus de réforme du secteur de la Sécurité engagés dans nos différents pays. Cette implication peut, sans aucun doute, favoriser la prise en compte des besoins de justice et de sécurité exprimés par les populations, permettant ainsi d’élargir la vision nationale de la sécurité», a soutenu l’Inspecteur général Ibrahima Diallo.