Les membres du réseau d’Appui au processus électoral au Mali (Apem) ont exprimé leur indignation face à l’enfoncement du processus électoral au Mali, samedi lors d’une conférence de presse.
M. Ibrahima Sangho, président du réseau Apem, une structure regroupant une cinquantaine d’associations et d’ONG, a déploré, face à la presse, l’absence de chronogramme des élections de 2013, la volonté mitigée des acteurs pour la tenue des élections en juillet 2013 (non finalisation du fichier électoral Ravec/Nina, loi électorale non relue, pas de communication sur le vote des populations déplacées et réfugiées), la faiblesse des partenaires à jouer pleinement leurs rôles et la faible implication de la société civile dans le processus électoral.
Le réseau recommande cependant un chronogramme des élections 2013 à établir d’urgence, le respect des dates de fin de la transition, prolongée une première fois de 3 mois, le retour effectif aux dispositions constitutionnelles, la consolidation du cadre de discussion Etat-partenaires, la révision de la loi électorale, la révision extraordinaire du fichier issu du Ravec, entre autres.
En plus du président Ibrahima Sangho, les autres responsables du réseau Apem, à savoir Mme Diarra et Dramane Diarra estiment, eux aussi, qu’en vue d’aboutir à une tenue d’élections présidentielles et législatives pacifiques, crédibles et sans exclusive, tous les intervenants doivent travailler de concert. Ils font leurs les valeurs relatives à la participation de la société civile malienne et l’importance de l’inclusion de la société civile nationale, pour une véritable appropriation nationale du processus démocratique en cours.