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Les avocats de Ras-Bath face à la presse : Un plaidoyer de bon aloi !
Publié le lundi 8 mai 2017  |  Le Sursaut
Grand
© aBamako.com par Momo
Grand meeting de la société civile
Bamako, le 25 octobre 2014. La société civile malienne a tenu un grand meeting pour la défense de l` intégrité territoriale du pays.
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Le lundi 1er mai 2017, la maison de la presse a servi de cadre à une conférence de presse organisée par le collectif des avocats de Ras-Bath. Animée par Me Malicki Ibrahim, qui avait à ses côtés Me Sidiki Zana Koné, Me Abdrahamane Mamata Touré, en présence des hommes de médias nationaux et internationaux, cette conférence avait comme objectif la clarification du statut de journaliste de M. Mohamed Youssouf Bathily dit Ras-Bath et d’informer l’opinion publique, les hommes de média sur la levée de certaines charges qui étaient retenues contre lui. Notamment celles relatives à l’outrage envers les dépositaires de l’autorité de la force publique et l’atteinte publique à la pudeur.

A rappeler que les émissions du célèbre chroniqueur Mohamed Issouf Bathily dit Ras-Bath ont fait l’objet d’un contrôle judiciaire d’où l’ouverture d’un dossier le 15 aout 2016 avec des charges retenues contre lui à savoir : outrage publique à la pudeur, outrage envers les dépositaires de l’autorité de la force publique , incitation à la désobéissance des troupes.



D’entrée de jeu Me Malick Ibrahim, l’un des avocats de ‘’Ras Bath’’, a planté le décor en ces termes : « L’heure est pour moi de vous informer que des trois charges qui étaient retenues contre mon client, deux ont été définitivement levées car après analyse des arguments du parquet et les contre-arguments de la défense, le juge à rendu une décision N° 057du 24 avril2017 c’est-à dire « une ordonnance de non lieu »

Mis sous contrôle judiciaire, son client a signifié au juge d’instruction du 4e Cabinet du Tribunal de grande instance de la commune IV, qu’ « il préférait la liberté spirituelle à la liberté physique » ; en d’autres termes, qu’il préférait aller en prison que de se taire parce qu’il estime que ce qu’on lui a reproché c’est de l’excès.

Donc Mohamed Issouf dit Ras-Bath est désormais un homme libre, il a le droit de parler, de donner son opinion sur la vie de la Nation, sur la conduite des affaires publiques à travers les mass media, que ça soit les réseaux sociaux, les radios, la télé et tout ce qu’il semble bon comme outil de communication car l’interdiction qui lui avait été imposée, cette interdiction est levée parce qu’il n’a absolument rien fait , a fait savoir Me Malick Ibrahim.

Par rapport à son statut de journaliste, il dira que Ras-Bath est bel et bien journaliste, il estime qu’en tant que journaliste, Ras-Bath était dans son droit de parler. Dans la foulée il a invité les hommes de média qui ont contribué à l’acquisition de cette 1ere victoire en la faveur de leur confrère Ras-Bath, à toujours rester mobilisés derrière lui afin de défendre leur noble cause qui est la liberté d’expression car le dossier n’est pas totalement clos.

Pour Me Sidiki Zana Koné, dans une République où la force des gouvernants repose sur le mutisme du peuple, sur l’ignorance du peuple, il faut veiller à ne jamais jouer à ce jeu là. « Nous sommes venus dans la procédure pour défendre un principe, pour défendre des valeurs, des convictions qui, au premier chef, vous concerne vous, hommes de media » a-t-il adressé aux journalistes présents. Selon lui, pour que la démocratie vive il faut de la liberté d’expression. « Un journaliste est celui qui a un grand cœur, qui prend des risques, nul n’est aujourd’hui ignorant des risques que les journalistes prennent. Mais s’ils prennent ces risques là, c’est parce qu’il y a une passion de servir qui est derrière » a indiqué Me Koné.

Quant à la charge qui pèse actuellement contre lui, celle transmise à la chambre correctionnelle, ses avocats se disent confiants et sereins. « Du jour où cette inculpation a été posée à maintenant quel est l’élément des forces de l’ordre et de sécurité qui a été victime d’une désobéissance ? Il n’y en a pas, je n’ai pas connaissance qu’un soldat ou un officier subalterne ait désobéi à son chef hiérarchique » a déclaré Me Malicki Ibrahim.

Maîmouna Sidibé & Fatoumata Coulibaly (Stagiaires)
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